lundi 4 avril 2016

A l’écoute de LAUDATO SI


Bonjour à tous,
En juillet dernier, après la sortie de l’encyclique LAUDATO SI, nous avions émis l’idée de nous retrouver pour échanger  sur le message du pape François.
Ce projet prend forme maintenant. La paroisse de Saint CHAMAS s’associe à nous dans cette démarche. Voici en PJ un tract de présentation.    
N’hésitez pas à m’appeler pour toute information
Bon dimanche à tous.
Amicalement
Hubert


A l’écoute de LAUDATO SI


Trois journées pour nous mettre à l’écoute de l’encyclique du pape François et pour échanger.

Quand et où:
le dimanche 1er mai 2016     de 9h30 à 16h            à SAINT CHAMAS
le dimanche 19 juin               de 9h30 à 16h            à PORT DE BOUC
le dimanche 11 septembre   de 9h30 à 16h            à SAINT CHAMAS





La nature, à l’écoute de notre « sœur » la terre qui veut nous parler de cette maison commune que Dieu nous a confié…
Le port de FOS, lieu des grands transits du commerce mondialisé et aussi lieu du travail des hommes.

Comment :
Chaque journée commencera par une courte présentation pour rappeler le message de l’encyclique. Puis,  nous travaillerons en petits groupes pour en étudier un ou deux passages significatifs et pour échanger. Une célébration eucharistique aura lieu au cours de la journée.
Nous partagerons le repas du midi avec ce que chacun aura apporté.
Le texte de l’encyclique est assez dense. Il est donc essentiel de l’avoir lu au préalable. 
Ces trois journées sont liées, il est demandé de participer à l’ensemble du cycle.

Accompagnement :            Père Christophe ROUCOU, prêtre de la Mission de France
Père Jean Michel FIN, prêtre du diocèse d’AIX et curé de Saint CHAMAS

Organisation et contact :  Hubert DUBOIS :  hmdubois07@gmail.com       06 82 81 81 24

Inscription préalable avant le 11avril auprès d’Hubert DUBOIS, par mail ou par téléphone



Première étape : 
 Les chapitres 1 et 2 de l’encyclique.                       Le 1er mai à SAINT CHAMAS

Ce qui se passe dans notre maison commune : Pollution, réchauffement climatique… la dégradation de notre environnement va de pair avec la dégradation sociale. Le pape pose ici un constat argumenté et il nous incite à changer de cap :
 « Les gémissements de notre sœur terre, se joignent au gémissement des abandonnés du monde, dans une clameur exigeant de nous une autre direction » (n. 53).

L’Evangile de la création
Le pape nous entraine ici dans « un parcours éthique et spirituel » (n.15) au sein du récit biblique où Dieu a confié à l’homme la Création. « L’existence humaine repose sur trois relations fondamentales intimement liées : la relation avec Dieu, avec le prochain, et avec la terre. Selon la Bible, les trois relations vitales ont été rompues, non seulement à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur de nous.» (n. 66). Dieu cherche sans cesse à nous parler afin de restaurer ces relations. L’homme est invité par Dieu à collaborer avec la Création et à protéger sa fragilité.

 Deuxième étape : 
 les chapitres 3 et 4 de l’encyclique.                     Le 19 juin à PORT DE BOUC

La racine humaine de la crise écologique
Le pape revient sur cette technique qui donne à l’homme « un terrible pouvoir ». Hier l’homme accompagnait la nature, aujourd’hui, il l’écrase. Cette logique étend son emprise sur le politique et l’économie. Pour François, tout est lié. 

 

 
François attire notre attention sur le « relativisme pratique » qui nous conduit trop souvent à fermer les yeux sur beaucoup de choses : l’exploitation d’êtres humai ns, le narcotrafic… tout cela conduit à une culture corrompue et à une logique du « utilise et jette ».  

François souligne la nécessité de préserver le travail comme « lieu du développement personnel… où plusieurs dimensions de la vie sont en jeu : la créativité, la projection vers l’avenir, …, la communication avec les autres, une attitude d’adoration » (n°127)

Une écologie intégrale
L’écologie intégrale constitue le cœur de l’encyclique. Elle concerne notre  vie quotidienne, dans notre cadre habituel, notamment le milieu urbain. Mais elle englobe aussi l’économie, la politique, les institutions, les différentes cultures…  Avec de nombreux exemples concrets, François illustre le lien étroit qui existe entre les questions environnementales et les questions sociales et humaines.
François s’arrête sur le principe du bien commun. S’engager sur le bien commun signifie faire des choix qui privilégient une option préférentielle pour les plus pauvres.
Un développement authentique de l’homme présuppose une amélioration de la qualité de la vie. Notre corps est concerné aussi, c’est lui qui nous met en relation directe avec l’environnement et avec les autres. Notre corps est don de Dieu.


 Troisième étape : 
 les chapitres 5 et 6 de l’encyclique                       Le 11 septembre à SAINT CHAMAS

Quelques lignes d’orientation et d’action
Les crédits de carbone, la gestion des océans,… le pape effectue un tour d’horizon et pointe plusieurs raisons qui empêchent de prendre des décisions drastiques : le drame de l’immédiateté politique et des vues à court terme, les intérêts financiers transnationaux et surtout l’absence de mécanismes sévères de réglementation et de contrôle.
Ici son maitre mot est dialogue : dialogue au sein des sommets internationaux, dialogue entre les sciences, dialogue entre les différentes sensibilités écologiques…
Le pape s’interroge sur la croissance. « L’heure est venue d’accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde en mettant à disposition des ressources pour une saine croissance en d’autres parties ».    (n° 193)

Education et spiritualité écologique
Le pape invite l’humanité à changer et à adopter de nouvelles attitudes et formes de vie (n°202).
Savoir regarder le beau, aller vers une vie plus sobre et aussi plus heureuse.
Pour y parvenir, l’éducation: « Nous sommes devant un défi éducatif ». (n°209)

Mais le pape ouvre aussi une autre dimension, celle d’une spiritualité écologique.  Il invite le chrétien à un regard contemplatif qui vient de la foi, en reconnaissant les liens par lesquels le Père nous unis à tous les êtres. Le pape nous entraine ainsi sur les pas de François d’Assise. L’engagement pour la société et l’environnement vont pouvoir progresser à mesure que notre vie intérieure grandit, habitée par la présence divine.
 




Week End du 02-03 Avril 2016

Diabolisation-sacralisation
De Eve à Marie : Quelle place pour la femme ?
Gn  3, 1-10 : « J’ai eu peur parce que je suis nue, et je me suis cachée ».  péché originel, chute, fuite.   Ap 12, 1-6 : « Une femme ! Le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds, 12 étoiles couronnent sa tête ».


INTRO WE 2 – 3 avril 2016

Cette année, nous cheminons sur un chemin des Dames, plus joyeux que celui d'il y a 100 ans !
Dans une histoire écrite essentiellement par des hommes, les récits de ces femmes de la Bible, leurs paroles, leur image, nous disent comment, à des moments clés de l’histoire d’Israël, ces femmes, par leur foi, leur intuition, leur amour, ont pu être actrices et instruments de Yavhé, de Dieu, à leur place, avec les moyens qui étaient les leurs, dans la société de leur époque.

Au 1er WE nous avons vu, comment cette femme cananéenne, armée de sa seule foi, et de son humilité (les petits chiens mangent bien les miettes qui tombent de la table des maitres), s’adresse à Jésus, et lui fait prendre conscience que sa mission déborde largement la maison d’Israël.
A la suite de cette femme cananéenne

-          écoutons Jésus nous dire : "Qu’il t’advienne selon ton désir": Avec Dieu, Quel est notre désir ?

-          Laissons-nous interpeler par la façon dont cette femme a changé le cours des choses, dans son histoire, celle de sa fille, dans la mission de Jésus, celle de l’Eglise… Il reste encore du boulot, dans l’Eglise, aujourd’hui !
Dans un autre contexte tout aussi patriarcal, le peuple de Dieu était assiégé. Les responsables de la cité, désespérés, humiliés, allaient capituler, se rendre. Ils n’avaient plus confiance en Yavhé, le Dieu de leurs pères. Et c’est Judith, une femme, qui va leur rendre leur liberté, leur fierté, et leur confiance en Dieu : « Le Seigneur l’a frappé par la main d’une femme » dit-elle en exhibant la tête du général Holopherne. Dans la lignée de ce peuple d’Israël, n’entendons-nous pas Judith nous demander : « et toi, qu’est-ce qui t’indigne, dans ce monde ? Vers quel engagement pour plus d’amour, ta confiance en Dieu te pousse-t-elle ? »

Durant le 2ème WE, nous avons vu comment Yavhé constitue son Peuple, innombrable, de femme stérile en femme stérile (de Sara, femme d’Abraham à Rébecca, sa belle-fille, femme d’Isaac, qui aura même 2 jumeaux) : « A Dieu, rien n’est impossible » (Lc 1, 37). Pour n’avoir pas cru, Sara s’inflige une blessure d’orgueil, en envoyant sa servante à Abraham, et son rire est douloureux.
Après le passage de l’Ange Gabriel, toute autre est la joie de Marie, qui lui inspirera son Magnificat. Par cet évènement, Marie nous rappelle que la co-création du monde passe par l’accueil. Accueil de la maternité, de l’amour, et plus largement, de la relation à l’autre.
Durant la veillée, c’est ce que nous a révélé le vitrail de la visitation et le texte de Christian de Chergé: Comme Marie et Elisabeth, chacun porte en soi quelque chose de caché, intime, qui ne peut se révéler qu’au contact de l’autre dans la rencontre, ce secret de Dieu, cette Bonne Nouvelle, dont nous ne sommes parfois pas même conscients.

Pour le 3ème WE, nous avons eu une histoire de chasse et de plat de lentilles. Quitte à bousculer l'ordre établi, c’est Rébecca qui se porte garante de l’alliance et du plan de Dieu, de façon toute féminine, avec autant de ruse, de subtilité et d’efficacité que Judith en son temps.
Quant à Marie de Magdala, elle arrive au tombeau pour retrouver Jésus, l’embaumer, le toucher, garder un contact avec lui, même mort. Là encore, c’est une rencontre qui va la « retourner », la « convertir », qui la fait passer de la découverte du tombeau vide, à la Révélation de la résurrection, et à la proclamation de cette Bonne Nouvelle. Cette rencontre est celle du jardinier, en qui elle reconnait Jésus, Son Seigneur, à l’appel de son prénom… Venue pour enlever Son Seigneur, la voilà repartie sans même l’avoir touché…

Comme beaucoup de femmes dans la Bible, Marie Madeleine parle surtout par des actes, ou par ce qu’elle est : par son passé tumultueux guéri au contact de Jésus par la Miséricorde, ie l’Amour infini, n’est-elle pas par elle-même, intrinsèquement une Bonne Nouvelle vivante ?
Ce 4ème WE nous allons naviguer en contrastes entre la femme diabolisée et la femme sacralisée.
La femme diabolisée, d'abord, dans la Génèse, celle du fruit défendu. Mais quel est ce fruit ? Quel sens a-t-il ? Quel goût, quelle saveur a-t-il ? Dans le Talmud, un des sages parle de vigne, in vino veritas ! Mais un autre parle de figue. Et un autre du blé…
La vulgate du IVème siècle, par un jeu de mot latin (mali) entre mal et pomme, ancra la pomme dans notre imaginaire collectif occidental, largement diffusé par la pub de l'époque, à savoir peintures et sculptures de la renaissance.

Cette pomme de la discorde est à l'origine d'un sacré complexe (ou inverse) : Marc-Alain Ouaknin appelle le "complexe de la pomme", cette attitude face au monde et au savoir qui donne lieu à la transmission de rumeurs, de préjugés, de “on-dit”, d’images et d’idées fausses, jamais vraiment réinterrogés et qui deviennent savoir populaire faisant office de vérité.
L’appauvrissement de la pensée qui menace toute lecture, dès qu’elle se fige, est le propre d’une connaissance devenue mauvaise. Un tel savoir, qui cesse de se renouveler, risque de pourrir sur l’arbre.
Le premier interdit alimentaire de la Bible est peut-être celui-là. Il dit à l’homme : assure-toi de ne pas consommer tes textes une fois pour toutes, de ne jamais faire de tes lectures des produits périssables.

Heureusement, c'est ce que nous faisons à la Pourraque !
Et nous poursuivrons dans un célèbre épisode fantastique digne des grandes réalisations hollywoodiennes. Dans l'Apocalypse de Jean, plus qu'une star bling bling avec paillettes de mauvais goût, une femme éclatante, couronnée d'étoile apparaît dans une mystérieuse description.
Mais quel sens lui donner ? Quelle saveur lui attribuer ? Etait-ce une bonne blague suréaliste de Jean, qui, de son époque, était loin d'imaginer jusqu'où le dadaïsme moderne peut mener ?
Donc, entre noir et blanc, entre diabolisée et sacralisée, quelle place pour la femme aujourd'hui ? A nous de sortir du complexe de la pomme !!!

Génèse 2. 9
L'Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et  bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

Génèse 3 1-16
1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? 2 La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. 3 Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4 Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; 5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
6 La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea.
7 Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures. 8 Alors ils entendirent la voix de l'Eternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l'Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
9 Mais l'Eternel Dieu appela l'homme, et lui dit : Où es-tu ? 10 Il répondit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. 11 Et l'Eternel Dieu dit : Qui t'a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ? 12 L'homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé. 13 Et l'Eternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé.
14 L'Eternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. 15 Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. 16 Il dit à la femme : J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.


Génèse 3 17-19
17 Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point ! Le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, 18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs. 19 C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pri s; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.
Proposition de travail :
Lire le texte à haute voix.
Analyser la structure du texte, proposer un plan
Identifier les personnages, les lieux, les déplacements, les temps
Relever les omissions, les répétition…

  1. Arbre de  vie, arbre de la connaissance ; quelle différence ?
  2. Qu’est-ce qui représente un attrait pour la femme ?
  3. Quel est le rôle de la femme dans ce texte ?
  4. Pourquoi Dieu met il un arbre dans le jardin d’Eden, dont manger le fruit est défendu ?
Comment ce texte nous rejoint dans notre vie ?

  1. Peut-on trahir un être proche pour répondre de ses envies, de ses désirs… ?
  2. Prendre ses responsabilités, est-ce parfois difficile ?
Livre de l'Apocalypse 12,1-6

1 Un signe grandiose apparut dans le ciel : une Femme ! Le  soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronne sa tête ;  2 Elle est enceinte, et crie, dans les douleurs et le travail de l`enfantement. 3 Puis un second signe apparut au ciel ; un énorme dragon rouge feu, à sept têtes et dix cornes, chaque tête surmontée d’un diadème. 4 Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel, et les précipite sur la terre. En arrêt devant la femme en travail, le Dragon s’apprête à dévorer son enfant, aussitôt né. 5 Or la Femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer ; 6 et son enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son trône, tandis que la Femme s’enfuyait au désert, où Dieu lui a ménagé un refuge pour qu’elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours.


Proposition de travail :
Lire le texte à haute voix.
Analyser la structure du texte, proposer un plan
Identifier les personnages, les lieux, les déplacements, les temps
Relever les omissions, les répétitions…
 
1.      Qui est la Femme ?
2.      Quelle signification accordez-vous aux différentes images du texte ?
3.      En quoi cette femme est-elle magnifiée (sacralisée) ?

Comment ce texte nous rejoint dans notre vie ?
 1.      Comment la grandeur et la douleur sont elles associées ?
2.      La foi qui nous fait vivre nous aide-t-elle à lutter contre ce qui nous affaiblit ?