mercredi 12 décembre 2018

WE2 1 et 2 décembre 2018

La science et l’homme qui voulait devenir Dieu: Toujours une affaire de Foi(e)
De Prométhée au  Transhumanisme: Et ça continue!
« aller sur la lune…pour s’y suicider »? (Malraux)

Intro (toujours aussi délicieuse !... celle-ci est exceptionnelle !!) de Jean Bernard :
"Vous serez comme des DIEUX …" (gén 3, 5)
Oui, vous serez « comme des Dieux » : c’est ce que le serpent promet à Eve, face à l’arbre de la connaissance du bien et du mal…
Pour paraphraser une sentence  sur internet, qui commence par :  « le poids de tes péchés est trop lourd… » je dirais :  « le poids de tes fantasmes de puissance est trop lourd… prends un diable ! »
Si je voulais « tuer le we », comme on tue un match de foot, je dirais : l’augmentation de l’homme, pas besoin de la revendiquer, de la conquérir : le Dieu de la génèse nous l’a déjà donné, en quantité et en qualité :  « croissez et multipliez, soumettez la terre, dominez les poissons, les oiseaux, les animaux… » soumettez la terre, et ses lois physiques, prolongez la création, que J’ai commencé….
Mais pas n’importe comment : Il nous a aussi donné un mode d’emploi: En même temps que ce pouvoir qu’il nous donnait sur le monde , sur la flore et sur la faune, il nous donnait 10 commandements : une « « loi morale » appelez la comme vous voulez, sa Parole ; rappelez-vous : (deut 30, 11-13) : « cette Loi que je te prescris, n’est pas au-delà des mers, elle est sur ta bouche et dans ton cœur, pour que tu la mettes en pratique… » et pour bien nous en montrer la portée, il poursuit au verset suivant : « Vois, je te propose aujourd’hui vie et bonheur, mort et malheur. Si tu écoutes les commandements que je te prescris, tu vivras et te multiplieras. Si ton cœur se détourne (si tu n’en fais qu’à ta tête, pour satisfaire ton orgueil et avoir la + grosse : maison, bagnole, armée, richesse), tu périras certainement…
Pour résumer : Dieu nous a donné un super logiciel : « croissance de l’homme » avec un mot de passe simple :  « Amour », et …. c’était le Paradis, au sens propre !
Mais nous, on a hacké le logiciel en croquant le pomme, (Pomme, en anglais, ça se dit comment, déjà ? It’s not only a joke ! mais nous touchons au 3ème we : Apple, symbole pour notre société de ce que ce mot de passe magique aurait dû éviter : Une capitalisation boursière dépassant le milliard de dollars qui ne profite qu’à une minorité, exploitation des ouvriers chinois qui fabriquent ses produits, et  apauvrissement des contribuables de base, dont les  taxes et impôts compensent «  l’optimisation fiscale ») et on a oublié le mot de passe magique, qui nous rappelait le sens de ce logiciel, ou pire, on l’a travesti, et voilà ce que ça donne :
Ø Hirochima, Nagasaki : 210 000 morts , pratiquement que des civils: Un bien évidemment : « ça a évité que la guerre ne se prolonge, et ne tue encore plus de monde. » Les américains en sont persuadés : 73 ans après, le peuple japonais attend encore leurs excuses... ?                                                                                                                                   Et puis, la France se chauffe à 50% avec du nucléaire, en plus, de l’énergie propre : vous voyez que c’est bénéfique.
Ø Internet : Bon, c’est militaire au départ, bien sûr, mais ça rapproche les peuples, les gens. Pourquoi faut-il que certains aient créé le mot de passe «  dark-net », ou la fonction :  « je  collecte des data, donc, je suis le roi du monde et le plus riche » mais n’anticipons pas, ça, c’est aussi le 3ème we.
Décidément, quand Dieu se reposera au soir du 8ème jour (c’est une métaphore), pourra t-on dire comme les 7 jours précédant : «  En regardant ce que les hommes avaient fait, Dieu vit que cela était bon ! ».  (Air connu : « Pour faire un monde, Mon Dieu que c’est long… ») Sans déflorer le sens du 1er texte prévu cet A midi, nous aurons au moins un embryon de réponse…
J’ai dit « embryon »… ça tombe bien, parce que justement,  en  parlant d’homme augmenté, il est difficile de ne pas évoquer le sujet : désormais, l’homme veut passer au stade de « créateur de vie », comme Dieu : FIV ou IAD, PMA, GPA, autant d’initiales destinées …aux initiés, ce microcosme de scientifiques désireux de continuer à créer  (des chimères ?) en paix, sans être gênés par le grand public, et ses lois éthiques… incubateur artificiel (là, on comprend mieux : même plus besoin d’une femme pour faire croître les BB. Une machine suffit . Pas par orgueil , bien sûr, juste pour le bien : soulager les souffrances des couples stériles, mais comment maitriser la « réduction embryonnaire ». Toujours pour le bien : le Diagnostic pré-implantatoire de maladie génétique non viable , au risque de l’ « eugénisme » , (comme nous le verrons sur la vidéo de ce soir), pour éviter des maladies non létales… ou assurer des yeux de même couleur que  ceux des parents…
Après 25 siècles de « progrès » puisque c’est le terme : progrès mécanique, technologique, scientifique, le problème reste entier.
Mais même entier, pourquoi est-il différent aujourd’hui ?
Parce que jusqu’à présent, hormis nos enfants, que nous avons toujours co-créé de façon « naturelle », l’homme n’a conçu que des machines bêtement mécaniques, dévolues à des fonctions, toujours plus élaborées, grâce à l’électronique, mais « sans âme » : l’aspirateur est devenu un robot autonome, qui aspire dans les coins et s’arrête au bord de l’escalier. La voiture, bourrée d’électronique, devient aussi autonome, d’abord pour se garer, et désormais pour circuler, mais ça reste une voiture.
Toujours plus fort : après avoir essayé de maitriser la vie à sa naissance, maintenant, son nouveau chantier, son nouveau jeu, c’est créer de  la vie, avec des créatures dotées de « conscience », : les robots, on dirait qu’ils seraient  comme nous, on les appellerait des « humanoïdes » : même aspect physique, Intelligence artificielle, recueil d’indicateurs d’émotions (comme la présentatrice TV que nous verrons peut-être ce soir) : En vrai : que du faux ! j’explique : si je suis triste, et que mon humanoïde a des paroles de réconfort, non, ça n’est pas de la compassion. C’est parce que dans sa carte mère, il y a un algorythme de reconnaissance faciale qui a reconnu sur mon visage au moins 15 des 62 indices de tristesse, que contient sa base de données psycho-comportementale, enclenchant immanquablement une des 3 phrases types compassonnelles programmées, graduées selon le « score de tristesse » évalué… Non, les robots n’ont pas de conscience…même pas Sophia, la saoudiennne, qui a 1 patrie… et pas de voile (c’est bien la seule, en Arabie Saoudite !).
En quoi cet ersatz de créature fait-elle de nous des Dieux ?
Paul dans son épitre aux Philippins, nous dit : « ayant la condition de Dieu,  il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix (phil 2, 6-8)
Quant au credo de Nicée, il nous fait dire : « Pour nous les hommes et pour notre salut Il descendit du ciel ; par l’Esprit Saint, Il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme ".
Quel est ce Dieu, qui a pris notre condition, et que nous voulons égaler ?
Jusqu’à Auschwitz, nous avions surtout l’image du Dieu tout puissant de l’Ancien Testament, capable d’anéantir en un instant l’armée de Pharaon, mais depuis,  «  force » est de constater que Dieu ne peut pas tout… si nous ne le laissons pas faire : « Voici, je me tiens devant ta porte,  et je frappe. Si tu entends ma voix et ouvre, j’entrerai, et demeurerai chez toi avec  mon Père» (Ap 3,20).
Comment faire cette démarche , d’ouvrir la porte de notre cœur , et accepter que ce Dieu d’Amour inspire chaque instant de notre vie ? c’est par cette question que nous aborderons le Psaume 131, le texte de demain matin.
Pour conclure, on a vraiment un bon logiciel d’augmentation, de croissance de l’homme. (regardons dans le domaine de la médecine : on a pris les antibiotiques, on a laissé la guerre bactériologique, mais là, c’est surtout de l’instinct de survie, comme pour la réduction bilatérale des missiles à tête nucléaire).
Le problème d’un mot de passe…c’est qu’on l’oublie !!! Mais pour ouvrir ce logiciel « Progrès, croissance de l’Homme », qui est excellent, « divinement bon » au sens propre, (puisque c’est Lui qui nous l’a confié) ce qu’il nous faut, c’est vraiment de retrouver ce mot de passe, et le réécrire à chaque fois qu’on ouvre le programme, pour l’utiliser dans le bon sens.
C’est le vœu que je formule, en ce début d’ère de l’intelligence Artificielle, qui n’est pas qu’une mode. De toute façon, les filles vous le diront, les modes passent, mais un seul mot de passe… ne passera pas, nous dit Paul (1 Co 13,8) : je tape : A.M.O.U.R. … touche : entré(e)z !

dimanche 14 octobre 2018


WE 1 : Quand la zénitude ne suffit plus...

Bonheur individuel: A la recherche du Zen perdu…
Développement personnel, coaching, psy, bien être.
Quand la « zénitude » ne suffit plus…

Ps.139 (138): « Je te rends grâce, mon créateur, pour la merveille que je suis
Lc, 33-36 : « Lorsque ton œil est sain, ton corps tout entier est lumineux… »
Lc 19, 1-10: « Aujourd’hui, le salut est arrivé sur cette maison »

Excellente intro de Jean Bernard (!!!) :

Qui nous fera voir le bonheur ?(Ps.4)

Le thème de cette année, ce n’est pas le bonheur, mais l’espérance (sieste…)… Mais les 2 ne sont-ils pas liés ?
Le sens de notre vie s’articule-t-il autour d’un désir ou d’un rêve ?
Désir : un désir raisonnable, raisonnable à nous couper les ailes ?
Rêve : comme disait Einstein : "Gamin, j’avais la tête pleine de rêves. Si c’était à refaire, je les aurais + grands encore". Alors : "rêver sa vie" au risque de l’illusion, ou "vivre ses rêves" ?

Nous avions les Béatitudes, on nous a vendu la zénitude…
Quelqu’un nous avait dit : "qui n’accueille pas le Royaume de Dieu en petit enfant, n’y rentrera pas".
"Vous croyez encore en ces bondieuseries, 50 ans après que l’homme ait marché sur la lune?"
"Le marché immobilier se casse la figure avec les sub-primes, c’est le moment d’investir", répond l’écho.

"Ne vous inquiétez pas pour votre vie. Regardez les oiseaux du ciel : votre Père céleste les nourrit"
"Observez les lys des champs, comme ils poussent : Salomon lui-même dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux…"
"oui, mais le taux de croissance baisse dangereusement, le PIB stagne… C’est le début de la fin !"
"Ce n’est pas moi qui fait, mais Dieu présent en moi" disait Mère Térésa.

"Atteignez vos objectifs" proclame la pub internet de coaching perso : "remodelage corporel (ce qui se voit sur la plage), remise en forme, préparation physique : tout à la force du poignet."
Etre le plus : beau, intelligent, riche… OK, mais au bout du compte, quel est le sens ? épanoui pour moi ? ou pour me sentir plus aimable ? Finalement, la petite voie de Thérèse n’est-elle pas plus simple : se sentir tellement petite que le Bon Dieu n’a plus qu’à l’élever sur son cœur. Mais n’inversons pas l’ordre de ce 1er WE, qui débute par :  "comment façonner notre bonheur individuel, physique, moral, affectif ?"

Le 2ème WE nous montrera comment la science vient à l’aide de notre désir de toute maitrise, de toute puissance, et au 1er plan, dans le domaine qui a le + de "prix" pour nous : la santé. L’homme bionique pointe, avec ses promesses de membres articulés après mutilation, mais aussi ses risques de star wars, à débuter par les exo-squelettes, les stimulations bio-neuronales, qui permettent aux paraplégiques de remarcher après section de la moelle épinière, mais aussi, les assistants virtuels implantables en s/c (comme les lecteurs de glycémie implantés, ou comme une vulgaire carte sim dans un i-phone) , qui feront bientôt de chacun de nous des "êtres connectés".
Les alchimistes en ont rêvé, la technique médicale l’a réalisé, avec tous les problèmes bio-éthiques associés, lorsque loin de restaurer les corps, elle se met au service de nos rêves, dépassant les lois naturelles : Nous avions connu la chirurgie esthétique : réparatrice, après exérèse d’un cancer cutané, reconstruction après mammectomie. N’est-elle pas réduite à un rôle de "prestataire technique" pour corriger un sein trop petit, un nez trop gros ?
Pour ne prendre qu’un exemple tiré de l’actualité de la semaine : La PMA (elle-même sujette à soucis éthiques, de conservation et sélection d’embryons, grossesses multiples etc…). Cette PMA est un acte thérapeutique, visant à restaurer une pathologie : la stérilité. Dans le texte de loi proposé mardi, la PMA ne guérit rien, puisqu’il n’y a pas d’infertilité, ne guérit aucun échec aux lois de la biologie, mais corrige juste une impossibilité physiologique, née d’un désir de procréation artificiellement suscitée par un droit à l’enfant, de la part de toute femme seule ou en couple.
Vous l’avez compris, ce 2ème we sera passionnant, car depuis l’avènement de la science, Prométhée est dé-enchaîné, voire dé-chaîné, et le problème n’est pas qu’il ait recouvré sa liberté… mais bien de savoir ce qu’il va en faire…
Pour ne pas reprendre une pub célèbre  "Maurice, tu as dépassé les bornes des limites", ou sa version plus classique : "une fois passée la borne, écrivait Pascal, il n’y a plus de bornes".

Après avoir réfléchi sur ce qui nous motive sur le plan individuel, nous essaierons dans le 3ème WE de percevoir ce qui nous meut à l’échelle d’une société : "comment faire d’un tas (d’individualités) un tout", une unité (ça rappellera quelque chose à ceux qui ont vécu le Parcours Fondamental ). Historiquement, ce fut : "Pour que tous soient un" (Jn 17,21) et son revers : "Hors de l’Eglise, point de salut" ou bien : "brûlez les tous, Dieu reconnaîtra les siens !" (vous remarquez que seules les 2 dernières paroles sont humaines : on en revient au sujet du we2 : quel désir individuel, derrière ce vécu collectif ?). Oui, c’est l’Eglise qui a fédéré la société, durant des siècles, jusqu’en 1905 dans la loi, plus longtemps dans les esprits… jusqu’à rentrer dans le champ de l’individuel… au moins en occident.
Pour cimenter une société, il faut un désir commun, souvent articulé autour d’une idée généreuse, vraie ou fausse : défense de la Patrie (là, je l’ai écrit avec un P majuscule), cette idée ô combien noble… au sens propre du terme !, car vendue par les cousins d’une même famille dont le pouvoir s’étendait de l’Angleterre à la Russie, en passant par l’Autriche-Hongrie, plus récemment, autour de l’idée d’égalité au risque de la justice : communisme, mais aussi d’autres idées fédératives issues du peuple : création de la sécurité sociale, d’un régime minimum de retraites, d’un revenu minimum d’insertion, bref, tout ce qui fait la démocratie, cette aspiration des peuples à disposer d’eux-mêmes, contre les autres peuples, ou contre leurs dirigeants, au point d’élire le plus rassembleur-en apparence- ni de droite, ni de gauche…
Face à ce passé d’unité nationale ou sociétale, de nouvelles autorités qui ne disent pas leur nom, autorités consumérales, qui ne roulent que pour eux, ont tous les pouvoirs médiatiques de nous transformer en victimes consentantes et asservies : Facebook rassemble les individus d’un bout du monde à l’autre, en 1 click, Amazone comble le moindre de vos désirs, en moins de 24h, à domicile, Google vous rend omniscient : plus besoin de manger ou non à l’arbre de la connaissance : tout est à portée de click.
Pendant des siècles, l’idéal était de vivre en "frères" (Ps 133 : "Voyez, qu’il est bon qu’il est doux, d’habiter en frères tous ensemble"), puis au XXe siècle  en camarades, mais depuis 10 ans, avec GAFA, le brother, c’est eux, but it’s a Big Brother…

 Le 4ème WE fera un peu la synthèse des 3 premiers : après avoir identifié nos aspirations, des plus immédiates aux plus profondes dans le 1er, avoir perçu l’apport de la science et du progrès, mais aussi ses dangers dans le 2ème, avoir analysé l’avenir d’une société en fonction de ses aspirations, nous percevrons ( -ou pas : ce thème est une piste, en aucun cas un programme !) ou plutôt il nous sera proposé de percevoir : comment passer de l’espoir à l’Espérance, comment passer de la recherche d’un but (être riche comme Bill Gates, généreux comme Mère Térésa, devenir président de la république, etc…), à celle d’un chemin : "comment devenir ce que l’on est". En gros, intégrer le coaching spirituel dans notre démarche : tout faire dans notre vie comme si tout dépendait de nous (ce qui est le cas), mais s’adapter aux évènements extérieurs. D’aucuns diraient : intégrer notre désir dans le quotidien, d’autres, écouter cette petite voix intérieure, quel que soit le nom qu’on lui donne. Ca n’est pas nouveau : l’important, c’est le chemin, le tout est de savoir dans quelle direction aller…

 Le 5ème WE : que dire du 5ème WE ? après moultes réflexions, je n’ai vu que 2 images, pour en jeter les jalons.
La 1ère, celle d’une fusée à 3 étages : Foi, Espérance et Charité, mais les 2 premiers étages se sépareraient en même temps, ne resterait que l’Amour, cette vertu "qui ne passera jamais" nous dit St Paul.
Cette fusée a pour rôle, pour peu que nous acceptions de monter dedans, de nous transporter tout au long de notre vie, à travers les orages magnétiques et autres trous noirs de nos vies, jusqu’au dernier jour, dans notre aspiration/vocation à devenir non pas toute foi, foute espérance… mais "tout Amour".

La 2ème image est encore plus simple : c’est une page blanche, blanche comme cette vocation à l’amour, ce désir, cette aspiration, une fois (sans jeu de mot) une fois libérée, dégagée de tous les désirs parasites (puissance, argent, orgueil, honneurs) : "Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie , Dieu seul suffit…"

Blanche comme après avoir essayé de trouver des explications à la foi et à l’espérance…
Blanche comme notre vie à partir d’aujourd’hui sur ce chemin de l’Amour. Nous n’en connaissons pas la 1ère lettre, et tout est à écrire, mais nous savons qu’à la fin, le jour de la rencontre, nous trouverons l’Amour : C’est notre Foi et c’est notre Espérance.

Par Isabelle 

DP (DEVELOPPEMENT PERSONNEL) de quoi on parle?


définitions:

Travail sur soi à but enrichissant

 tout ce qui est ou peut être mis en œuvre par chacun de nous, spontanément ou par des techniques diverses pour acquérir une maturité psychique toujours plus grande, développer ses possibilités de créativité, libérer sa vraie personnalité du souci des apparences. La tendance actuelle du développement personnel est de considérer que cette recherche de maturité psychique concerne autant le corps que l’esprit et mène à leur unification (psycho magazine)
pour la revue Sciences humaines, «les techniques de développement personnel visent à la transformation de soi : soit pour se défaire de certains aspects pathologiques (phobie, anxiété, déprime, timidité), soit pour améliorer ses performances (mieux communiquer, gérer son temps, s'affirmer)

Apparait la notion d'aspect pathologiques qui peuvent être pris en charge

En relation avec la relative diversité des personnes et de leur philosophie, la connaissance de soi peut répondre à des exigences diverses, mobilisant un individu plutôt qu'un autre, à tel moment de la vie ou à tel autre :
  • "nécessité intérieure" ; goût de l'introspection ; curiosité pour le "mystère personnel" : « Au lieu d'aller dehors, rentre en toi-même : c'est au cœur de l'homme qu'habite la vérité. »Saint Augustin
  • exigence de lucidité ; retour de l'esprit critique sur lui-même : « Connais-toi toi-même ! » Socrate d'après Charmide de Platon2 et une inscription sur le fronton du Temple de Delphes en Grèce.
  • culture du libre-arbitre : « Nous nous croyons libres que parce que nous ignorons les causes qui nous font agir ». Spinoza.
  • "agir en accord avec soi" ; effort de congruence ou de réelle motivation ; renforcement de l'estime de soi
  • l'individuation ; découverte de sa vocation, son potentiel, son "horizon des possibles" : « Deviens ce que tu es ! ». Pindare
  • maîtrise de soi-même ; s'améliorer ; améliorer ses relations : « Le pire état de l'homme, c'est quand il perd la connaissance et gouvernement de soi. »3 Montaigne
  • des choix pertinents ; maîtriser son destin ; anticiper :« Ce qu'on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver de l'extérieur comme un destin. » Carl Gustav Jung
  • le sens de sa vie : «Ce qui est le plus vrai d'un individu et le plus lui-même, c'est son possible que son histoire ne dégage qu'imparfaitement. » Paul Valéry ou encore « Le hasard, c'est toi-même qui t'arrive à toi-même. 

à qui ça profite?

Le business des best-sellers de DP  en plein essor, véritable industrie extrêmement lucrative,
librairies  = 53 millions d’euros de chiffre d’affaire
 cours, stages, ateliers de méditation, de yoga ,(PNL) se développent un peu partout techniques de coaching aux domaines toujours plus vastes,.
 les salles où se pratiquent des sports extrêmes comme le crossFit ne désemplissent pas,
 les pratiques alimentaires alternatives et toujours plus saines se multiplient.
De la rigueur, de la discipline et un effort intensif qui se voit

sauf que.... efficace?

pour beaucoup, en dehors de tout cadre de validation scientifique
Salerno  (sociologue américain 2005) dit que 80 % des clients du développement personnel sont des clients répétés qui continuent à y revenir, que le programme les ait aidés ou pas. D'autres, de manière similaire, soulignent qu'avec les livres consacrés au développement personnel, l'« offre fait augmenter la demande ». Plus les gens les lisent, plus ils pensent qu'ils en ont besoin, plus comme une addiction que comme une alliance

culpabilisant !?

·         Les auteurs travaillant dans le domaine idéologique, imaginaire, le narratif, bien qu'un vernis de science recouvre parfois leur travail ; moralisatrice, normative et culpabilisante28 l

Mis sous pression, l’individu se sent coupable s’il ne parvient pas à dompter son corps, son esprit, le culte de la santé tient de l’ultralibéralisme: Il vaudrait mieux arrêter de fumer, diminuer sa consommation d’alcool, manger cinq fruits et légumes par jour, éviter les graisses et cuisiner des aliments sains riches en vitamines. Il faut aussi faire du sport, car c’est bon pour la forme, pour l’équilibre et contre le stress .. L’image d’une personne saine et mince qui fait son jogging tous les matins est érigée en modèle, et tous ceux qui n’atteindraient pas cet idéal, sont soupçonnés de manquer d’hygiène, d’être paresseux, voire incapables de se prendre en main.

·         l’homme est seul responsable de son état – sous-entendu de ses performances. S’il échoue à mincir, à courir, à se muscler et à faire du yoga, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même.

·         d’injonction morale dont il devient très difficile de se libérer. Aux Etats-Unis, une douzaine d’universités font désormais signer à leurs étudiants des «contrats de bien-être», dans lesquels ils s’engagent à avoir une hygiène de vie impeccable. Rassurant pour leurs parents, sans aucun doute. Mais dommage pour ces jeunes gens muselés, car ce sont bien les erreurs qui forment la jeunesse

autoritariste ? dirigiste? espionne? punitive?

·          l’homme doit être le plus performant possible, tout en gardant le sourire. Pour une raison simple: «Un travailleur heureux est un travailleur plus productif»! En Angleterre, l’entreprise suédoise de poids lourds Scania surveille les constantes vitales de ses employés 24h/24. Ceux-ci sont pénalisés s’ils ne font pas assez d’exercice et si leur système cardiovasculaire est un peu à la traîne. Il y a quelques jours, la société d’assurance américaine Aetna annonçait fièrement offrir des bracelets connectés Fitbit à ses salariés. «S’ils prouvent qu’ils enchaînent 20 nuits de 7 heures de sommeil ou plus, nous leur offrirons 25 dollars par nuit, plafonnés à 500 dollars par an», a déclaré son PDG Mark Bertolini.

·         Le passage sur le lifelogging (enregistrement de la vie en continu, au moyen d’applications notamment) fait particulièrement froid dans le dos. Le fonds d’investissement américain GLG Partners a mis en place un programme qui analyse les heures de sommeil ou l’alimentation de ses traders. Le syndicat des enseignants de Chicago soumet ses membres à un suivi personnalisé les contraignant à surveiller leur cholestérol et à pratiquer une activité sportive, sous peine de quoi ils doivent payer une amende de 600 dollars… S’ils n’étaient pas réels, ces exemples pourraient bien passer pour de la science-fiction. Les auteurs sont implacables: «Surveiller sa vie comme s’il s’agissait d’une véritable entreprise correspond en tout point de vue à la mentalité de l’agent idéal du néolibéralisme.»

qu'est ce que ça dit de notre société?
le psychanalyste Roland Gori dénonce la loi de l'enfermement maximum organisée par notre société.
 "Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux ?"" paru aux Editions "Les Liens qui libèrent" se pose en point d'orgue de son analyse sur une société en pleine aliénation.

Jusqu'à la conclusion que cette "promesse de bonheur est un opium proposé au peuple qui les prive de leur liberté. Le bonheur c'est le motif au nom duquel on demande à un peuple de se soumettre". Si les Français ont le moral au plus bas, ce n'est pas tant que la félicité a déserté les citoyens c'est plutôt qu'elle leur est prescrite à coups d'injonctions, de procédures et de technocratie au point qu'elle en a perdu toute sa réalité. C'est ce que Roland Gori observe en pointant "le déclin du politique au profit d'une administration sociale et gestionnaire des populations".

Les sociologues Edgar Cabanas et Eva Illouz, auteurs de Happycratie : Comment l'industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies mettent ainsi en garde contre cette soi-disant « science du bonheur » décrite par tant de best-sellers et d'applications web, et qui n'est qu'une pseudo-science forgée par le marketing. Or, cette obsession d'un bonheur quantifiable et proclamé par des auteurs douteux mène bien souvent à des comportements anti-sociaux, au narcissisme et à de nouvelles frustrations

risque de dérive sectaire
Le développement personnel n'a pas de définition institutionnelle, et un grand nombre de pratiques sans lien entre elles peuvent être proposées par des individus sous cette bannière. En conséquence, cette nébuleuse est régulièrement pointée du doigt par la commission de l'Assemblée Nationale sur les dérives sectaires (MIVILUDES)
En 2016, plus de 40 % des signalements concernaient le développement d’offres trompeuses dans le domaine de la santé et du bien-être (rapport d’activité annuel 2016 et premier semestre 2017, remis le 22 mars 2018)

oui mais....

et pourtant même le Pape François  en parle: dans la joie de l'Evangile:" quand l'Eglise  appelle à l'engagement évangélisateur, elle ne fait rien d'autre que d'indiquer au Chrétiens le vrai dynamisme  de la réalisation personnelle:
nous découvrons ainsi une autre loi profonde de la réalité: que la vie s'obtient et se mûrit dans la mesure où elle est livrée pour donner la vie aux autres. c'est cela finalement la mission"

et dans ma pratique de la sophrologie?


plus que DP, je préfère parler d'écologie de soi. je fais l'analogie avec mon métier d'origine : l'agriculture et plus particulièrement l'horticulture.
Nous sommes le jardin et notre propre jardinier.
il nous incombe la tache de faire au mieux avec les éléments qui sont les notre et de cultiver en bonne intelligence le merveilleux jardin que nous sommes.
dans cette écologie de soi il me semble qu'il ya trois axes importants
le gout de soi
le sens du temps et du mouvement ( tout bouge tout le temps)
le gout des autres

le gout de soi


se connaître

depuis toujours et sous différentes forme, l'homme ne cesse de se poser la question de "qui suis-je? "
il me semble que la réponse est unique, appartient à chacun et qu'elle n'est jamais fini de se poser
elle vient toucher à de nombreux aspects de notre existence:-
- notre histoire, familiale, sociétale, géographique,...
-nos valeurs
-nos qualités ,
-nos manques
-ce qui me défini ICI et MAINTENANT en tant qu'individu unique, corps , âme, esprit
-, ne pas avoir peur de ses zones d'ombre

connaître sa place

 -quelle est ma  place ?
dans ma famille
dans mon entourage
dans mon boulot
dans la société
dans le monde
dans l'histoire
dans l'univers  (notion de Noosphère de T de Chardin : lieu collectif et qualitatif de la pensée dans le cosmos. ainsi par son action et sa pensée, tout homme occupe une place et exerce une responsabilité dans l'orientation de l'évolution de l'humanité par la façon qu'il a d'y participer)
prendre sa place , , toute sa place, rien que sa place, sa juste place

avoir le gout de soit

avoir conscience de l'être merveilleux que l'on est
se gouter réellement dans l'exploration et la perception de nos sensations corporelles expérience ou nous sommes seul pour ressentir. ça n'appartient qu'à nous
porte d'entré du monde extérieur qui ne nous parvient en premier que par nos sens

conscience du plaisir et du déplaisir

reconnaître que ce qui est bon fait du bien
reconnaitre que l'échec, la souffrance fait partie de notre vie

s'appuyer sur la confiance en soi

avoir l'audace d'être  soi, en confiance avec sa vérité profonde en congruence.
quand nous nous faisons confiance, en prenant en compte ce que nous sommes réellement en vérité pour faire nos choix, ou pour vivre le quotidien c'est là que nous sommes le plus juste, le plus en paix avec nous même.

cultiver le bon coté des choses

garder une attitude positive (question d'espérance?....)
mettre en parallèle l'espoir (l'espérance) et la réalité rester lucide sur les difficultés sans être écrasé par celles-ci (Etty  Hillessum)

prendre soin de son enfant intérieur

lâcher la bride du tout bien comme il faut !
libérer notre spontanéité, notre enthousiasme

oser, désirer

cultiver au quotidien ce qui nous ouvre à la vie . (choisis donc la vie Deut chap 30)
" il faut se donner des projets qui vous grandissent. des projets qui tendent la vie vers le haut. qui obligent à choisir la cime plutot que le fossé. des projets généreux qui font la vie généreuse. et qui permettent à la vie de l'Homme de se déployer. de s'élever" Martin Gray  le livre de la vie

volonté et persévérance

cultiver au quotidien ce qui nous ouvre à la liberté humaine
"il ya deux choses que personne ne peut faire à votre place: désirer et engager votre volonté ... or dans notre société, tout est fait pour dissuader de l'effort et de la volonté."  Edouard Zarifian

aller à la rencontre de son espace intérieur pacifié

la paix intérieur est un bon indicateur de notre équilibre
ce n'est pas éliminer toutes causes de conflits ou d'échec mais apprendre à garder en toutes circonstances cet état pacifier.
" Seigneur, je n'ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux ; * je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent.
 Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse ; * mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère." PS 130

le sens du temps et du mouvement ( tout bouge tout le temps)


savoir évoluer

nous ne cessons d'évoluer tout au long de notre vie
refuser de charger = danger de rester figé, rigide => cassure
accepter d'être en mouvement sans peur des pertes et des transitions parfois inconfortables.
savoir faire cohabiter le réel et l'imaginaire : vivre dans "l'étant de l'être"

lâcher sans regrets

la vie est faite de perte de départ et de renoncement
apprendre à côtoyer la souffrance dans toute la plénitude de notre être: corps âme esprit.
"la plus petite expériences de douleur, de tristesse, de perte, de défaite et de déception est d'une utilité inappréciable pour l'âme en route vers la vérité" Swami Ramadas

prendre des risques

laisser parler l'imagination créatrice
dévoiler nos richesses , notre liberté intérieur et découvrir de nouveau horizons

prendre son temps, perdre son temps

injonction de performance, d'efficacité...
course à la consommation, même dans les vacances, les loisirs...
savoir perdre son temps
cf texte Judith Viorst

finitude et continuité

prendre conscience de la mort, de notre finitude
du coté éphémère et unique de notre vie.

le gout des autres; se décentrer être en relation


la parole et l'écoute

gout de la rencontre , de communiquer
entrer  en relation en résonnance avec les autres
enrichi par les autres
mais aussi les enrichir de ce que nous pouvons apporter

compassion: aider, soulager soigner

s'entraider participe à la survie du groupe
forcément en demande d'aide à un moment ou un autre de notre vie
savoir demander, savoir donner
la compassion aide à vivre nous et l'autre

le monde dans le quel on vit

avoir conscience du monde dans le quel on vit, du meilleur et du pire
conscience des contraintes que la société nous impose
incertitude, le pessimisme l'insécurité => perte de confiance en soi => méfiance en vers l'autre (concurrent , ennemi potentiel)
engagement
action choix de vie

aimer

corrélation amour/santé
besoin d'aimer et d'être aimer
l'amour des autres nous rend bienveillant, généreux, compatissant enrichit mutuellement notre goût de vivre

Texte du samedi 29 septembre 2018
PSAUME 139 (138)
1 Du chef de chœur ; de David, psaume.
SEIGNEUR, tu m’as scruté et tu connais,
2 tu connais mon coucher et mon lever ;
de loin tu discernes mes projets ;
3 tu surveilles ma route et mon gîte,
et tous mes chemins te sont familiers.

4 Un mot n’est pas encore sur ma langue,
et déjà, SEIGNEUR, tu le connais.
5 Derrière et devant, tu me serres de près,
tu poses la main sur moi.
6 Mystérieuse connaissance qui me dépasse,
si haute que je ne puis l’atteindre !

7 Où m’en aller, pour être loin de ton souffle ?
Où m’enfuir, pour être loin de ta face ?
8 Je gravis les cieux, te voici !
Je me couche aux enfers, te voilà !
9 Je prends les ailes de l’aurore
pour habiter au-delà des mers,
10 là encore, ta main me conduit,
ta droite me tient.

11 J’ai dit :
« Au moins que les ténèbres m’engloutissent,
que la lumière autour de moi soit la nuit ! »
12 Même les ténèbres
ne sont pas ténébreuses pour toi,

et la nuit devient lumineuse comme le jour :
les ténèbres sont comme la lumière !

13 C’est toi qui as créé mes reins ;
tu m’abritais dans le sein maternel.
14 Je confesse que je suis une vraie merveille,
tes œuvres sont prodigieuses :
oui, je le reconnais bien.
15 Mes os ne t’ont pas été cachés
lorsque j’ai été fait dans le secret,
tissé dans une terre profonde.

16 Je n’étais qu’une ébauche et tes yeux m’ont vu.
Dans ton livre ils étaient tous décrits,
ces jours qui furent formés
quand aucun d’eux n’existait.
17 Dieu ! que tes projets sont difficiles pour moi,
que leur somme est élevée !
18 Je voudrais les compter,
ils sont plus nombreux que le sable.

Je me réveille, et me voici encore avec toi.

19 Dieu ! si tu voulais massacrer l’infidèle !
Hommes sanguinaires, éloignez-vous de moi.
20 Tes adversaires disent ton nom pour tromper,
ils le prononcent pour nuire.

21 SEIGNEUR, comment ne pas haïr ceux qui te haïssent,
ne pas être écœuré par ceux qui te combattent ?
22 Je les hais d’une haine parfaite,
ils sont devenus mes propres ennemis.

23 Dieu ! scrute-moi et connais mon cœur ;
éprouve-moi et connais mes soucis.
24 Vois donc si je prends le chemin périlleux,
et conduis-moi sur le chemin de toujours

Questions
1             repérer les temps, les lieux, les déplacements
repérer les associations et les oppositions ; et leurs significations
2             repérer les personnages et les relations entre eux
3             dégager un plan
et pour nous aujourd’hui...
4             comment comprendre les versets 19 à 22 ?
Le chemin vers la vraie « zenitude », peut-il faire l’impasse sur les ombres de nos vies ?
Aide-toi, le ciel t’aidera ! A quels appuis faisons-nous confiance ? 

Dimanche 30 septembre 18
texte : la transfiguration, Luc 9,28-36

27 Vraiment, je vous le déclare, parmi ceux qui sont ici, certains ne mourront pas avant de voir le Règne de Dieu. »
La gloire du Fils de Dieu
28Or, environ huit jours après ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques et monta sur la montagne pour prier. 
29Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage changea et son vêtement devint d’une blancheur éclatante. 
30Et voici que deux hommes s’entretenaient avec lui ; c’étaient Moïse et Elie ; 
31apparus en gloire, ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem. 
32Pierre et ses compagnons étaient écrasés de sommeil ; mais, s’étant réveillés, ils virent la gloire de Jésus et les deux hommes qui se tenaient avec lui. 
33Or, comme ceux-ci se séparaient de Jésus, Pierre lui dit : « Maître, il est bon que nous soyons ici ; dressons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, une pour Elie. » Il ne savait pas ce qu’il disait.
34Comme il parlait ainsi, survint une nuée qui les recouvrait. La crainte les saisit au moment où ils y pénétraient. 
35Et il y eut une voix venant de la nuée ; elle disait : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai élu, écoutez-le ! » 
36Au moment où la voix retentit, il n’y eut plus que Jésus seul. Les disciples gardèrent le silence et ils ne racontèrent à personne, en ce temps-là, rien de ce qu’ils avaient vu.

questions
1          repérer les personnages, les temps, les lieux, les déplacements
repérer les associations et les oppositions
2          dégager un plan
3          que signifie gloire dans ce texte ? Gloire et zénitude, quels liens ?
4          la part du merveilleux dans ce texte.
5 Et pour nous aujourd’hui.
« Il est bon que nous soyons ici ». quel écho pour nous ?
Moïse et Elie étaient là. Quels peuvent être les témoins de nos moments de zénitude?
Rechercher la zénitude, cela nous suffit-il ?
Quelle place donnons-nous à Jésus dans nos vies, et à sa prière ?