
Un Dieu qui prend son temps pour créer
(La Brégonnière)
Introduction Week End par Damien :
Dans la Saga "Bible en Provence", nous sommes dans la saison 25/26, pour vivre le second épisode !Rappelons le titre de cette saison : "Perdre son temps, Gagner sa vie"
En fin de compte, nous sommes invités, tout au long de l'année, à faire un peu de métaphysique sur le sens de nos vies (en mémoire de la classe de terminale !), sur le temps qui passe et dans lequel nous, êtres humains, nous nous inscrivons. Plus exactement, nous inscrivons dans un espace-temps, ce que Lucile reprendra dans qq minutes, et que Joëlle nous repositionnera durant la veillée.
Et Dieu dans tout çà ?
Précisément, c'est l'enjeu de notre parcours d'année, la question de Dieu dans nos vies, dans nos existences humaines contraintes dans un espace-temps et un porte-monnaie qui n'est pas un puits sans fonds !!!
Gagner du temps, le perdre, le donner, oui, ce temps est valorisable et la particularité est que notre chemin métaphysique est gratuit, il passe par la gratuité.
Donc merci d'être présents et d'offrir votre temps bénévolement !!! Chacun en est remercié par l'ensemble du groupe !!!
Previously, dans l'épisode précédent, "Jouer devant Dieu" nous a permis de mettre en pratique lors d'une veillée épique, de vivre le témoignage de Sœur Gabriela qui a évoqué le parallèle avec la chorégraphie qu'elle ressent dans le temps eucharistique, et d'aborder des textes sous un angle poétique et joyeux.
Dans ce nouvel épisode nous ferons l'éloge de la lenteur ! "Dieu prend son temps"… je vais y revenir.
Au 3ème épisode, la situation ira encore plus loin, puisque "Dieu perd vraiment son temps". Dieu peut il perdre du temps ? Ou bien est ce l'homme qui s'inscrit dans le temps de Dieu ?
Au 4ème épisode, il s'agira de revenir à une dimension pratique: "que faisons nous de notre temps ?"
Revenons sur ce présent WE.
Nous avons fait le choix de nous retrouver à Arles, épicentre entre Grasse et Marseillan, et de vivre un agréable WE de préparation… c'était du bon temps !
Pour se mettre en route, un clin d'œil qui va démarrer nos échanges, c'est ce constat :
Créer est lié à l'instant et à la relation.
Le passé est passé, le futur ne nous appartient pas, alors, que nous reste t il si ce n'est l'instant présent, ce seul instant qui nous appartient, enfin c'est ce que nous ressentons à l'instant où nous le vivons, et cet instant est le fruit de notre création : l'homme crée l'instant, il crée dans l'instant.
Et nous sommes invité à vivre le pouvoir créateur de Dieu en nous… à chaque instant de nos vies.
Pour aller plus loin, Lucile fera une intro à la métaphysique du temps.
Nous prendrons le temps d'un premier partage sur un texte de Jonas, pas celui de la baleine !
Ce soir, nous prendrons du bon temps ensemble à la veillée, dans cette salle (pas à la cheminée)
Demain nous partagerons 2 textes, histoire de vivre un temps différent des habitudes !
Puis nous ferons un temps de perle et de célébration après avoir mangé et avoir rangé.
Introduction Métaphysique du temps par Lucile : ( Texte à venir + annexe 2 )
L’histoire de Jonas :
Avant que nous commencions l’étude de deux chapitres du livre de Jonas, je voudrais vous présenter ce personnage haut en couleurs. Son nom vient de l’hébreux ‘Yonah’ qui signifie Colombe, et qui donnera Ionas en grec. On sait qu’il a vécu sous le règne de Jéroboam II, roi d'Israël de 782 à 753 av. J.-C.
Jonas est mentionné dans le Deuxième Livre des Rois[14], comme auteur d'une prophétie selon laquelle Jéroboam II, roi d'Israël, rétablirait les frontières du royaume d'Israël. Il est connu pour s’être opposé à Dieu qui lui demandait d’aller parler aux habitants de Ninive. D’autres prophètes avant lui avaient eu cette même attitude rebelle :
Moïse Livre de l'Exode 4:10. / Isaïe Livre d'Isaïe 6:5. / Jérémie Livre de Jérémie 1:6.
Moïse « lourd de bouche et lourd de langue »[8], Isaïe « aux lèvres impures »[9] ou Jérémie et sa trop « grande jeunesse »[10], Il faut dire pour sa défense que les prophètes sont rarement bien accueillis par leurs contemporains ! Mais Dieu lui a donné un nom qui révèle ses qualités cachées. En effet il est appelé Ben Amittaï, c’est-à-dire « le fils d’Amittaï », mais au sens figuré on peut l’interpréter comme « un homme de vérité » à partir du mot hébreux émeth signifiant « vérité ».
Il est donc porteur de la parole de Dieu, qui est Vérité avec un grand V. Cela me fait penser au Christ, parole de Dieu faite Homme, qui déclare « Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie ». Et justement si on revenait sur le cheminement de Jonas, au sens propre comme au sens figuré ? Dieu s’adresse à Jonas et l’invite à se rendre à Ninive, la grande ville (on dirait aujourd’hui : la mégapole, la superpuissance) afin d’inciter ses habitants à se repentir de leurs péchés.
Le nom de « Ninive » apparaît dans la Torah (Gen. 10:11) où l'on apprend que la ville a été construite par Achour (Assur), fondateur de l’Assyrie. Bien que ce soit la première fois que le nom d’une cité apparaisse dans le texte sacré, elle n’est pas reliée à l’histoire juive mais à celle d'idolâtres. À l’époque de la royauté, Ninive est la capitale de l'Assyrie, une grande puissance étrangère de ce temps, qui représente une menace pour les deux royaumes juifs (de Juda et d'Israël). L'Assyrie détruit ainsi le royaume du Nord en -721, soit 135 ans avant la destruction du premier Temple de Jérusalem (-586), et disperse à travers le monde les tribus d'Israël qui le peuplaient et dont une partie reste appelée les « Dix tribus perdues ».
Jonas qui est lui-même un juif d’une tribu du Nord. Il désobéit à Dieu, se rend à Jaffa situé sur la cote Palestinienne et prend le dernier bateau en direction de Tarse qui est localisée au sud de l’actuelle Turquie sur la mer méditerranée. Durant le voyage, le bateau sur lequel se trouve Jonas essuie une tempête due à la colère divine consécutive à sa désobéissance. Les marins décident alors de tirer au sort pour connaître le responsable de ce malheur. Le sort désigne Jonas. Ils le prennent, le jettent par-dessus bord, et à l’instant même, la mer s’apaise. Il est recueilli dans le ventre d’un « grand poisson » (souvent désigné à tort comme une baleine) durant trois jours et trois nuits. Le « gros poisson » le recrache ensuite sur le rivage.
Est-ce que Jonas change d’avis après toutes ces mésaventures ? Sort-il du ventre du gros poisson comme un homme nouveau, recréé par Dieu en trois jours et trois nuits ? Ici le facteur temps est précis et symbolique à la fois…
Il change d’avis, c’est bien ce que raconte le livre de Jonas, et il part finalement à Ninive, où il prévient les habitants que Dieu va détruire la ville s’ne se repentent pas.
On peut faire une lecture chrétienne de l’histoire de Jonas.
L’Evangile selon saint Matthieu fait un parallèle entre Jonas et le Christ : « Car, comme Jonas fut dans le ventre du cétacé trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. » (Mt 12,40). Cette phrase explique ce que Jésus entend quand il annonce un « signe de Jonas », donné en réponse aux demandes de signe des responsables de son peuple. Cette réponse ne sera pas reçue, comme Jésus l'annonce lui-même :
« Lors du jugement, les hommes de Ninive se lèveront avec cette génération et ils la condamneront, car ils se sont convertis à la prédication de Jonas ; eh bien ! ici il y a plus que Jonas. Lors du jugement, la reine du Midi se lèvera avec cette génération et elle la condamnera, car elle est venue du bout du monde pour écouter la sagesse de Salomon. Eh bien ! ici il y a plus que Salomon.» (Mt 12,41-42). Chez les juifs, comme le thème principal du Livre de Jonas est consacré à la valeur du repentir (teshouva) et à la Rédemption, il a été inscrit dans la liturgie de la fête du Yom Kippour, « le jour du grand pardon ».
Mais je n’en dis pas plus et je vous laisse découvrir ou redécouvrir les chapitres 3 et 4 du livre de Jonas, à lire au sens propre comme au sens figuré.
Chp3
01 La parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas :
02 « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. » 03 Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser. 04 Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! » 05 Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac. 06 La chose arriva jusqu’au roi de Ninive. Il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d’une toile à sac, et s’assit sur la cendre. 07 Puis il fit crier dans Ninive ce décret du roi et de ses grands : « Hommes et bêtes, gros et petit bétail, ne goûteront à rien, ne mangeront pas et ne boiront pas. 08 Hommes et bêtes, on se couvrira de toile à sac, on criera vers Dieu de toute sa force, chacun se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence. 09 Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas, s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère ? Et alors nous ne périrons pas ! » 10 En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.
Chp4
01 Jonas trouva la chose très mauvaise et se mit en colère. 02 Il fit cette prière au Seigneur : « Ah ! Seigneur, je l’avais bien dit lorsque j’étais encore dans mon pays ! C’est pour cela que je m’étais d’abord enfui à Tarsis. Je savais bien que tu es un Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment. 03 Eh bien, Seigneur, prends ma vie ; mieux vaut pour moi mourir que vivre. » 04 Le Seigneur lui dit : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère ? » 05 Jonas sortit de Ninive et s’assit à l’est de la ville. Là, il fit une hutte et s’assit dessous, à l’ombre, pour voir ce qui allait arriver dans la ville. 06 Le Seigneur Dieu donna l’ordre à un arbuste, un ricin, de pousser au-dessus de Jonas pour donner de l’ombre à sa tête et le délivrer ainsi de sa mauvaise humeur. Jonas se réjouit d’une grande joie à cause du ricin. 07 Mais le lendemain, à l’aube, Dieu donna l’ordre à un ver de piquer le ricin, et celui-ci se dessécha. 08 Au lever du soleil, Dieu donna l’ordre au vent d’est de brûler ; Jonas fut frappé d’insolation. Se sentant défaillir, il demanda la mort et ajouta : « Mieux vaut pour moi mourir que vivre. » 09 Dieu dit à Jonas : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère au sujet de ce ricin ? » Il répondit : « Oui, j’ai bien raison de me mettre en colère jusqu’à souhaiter la mort. » 10 Le Seigneur répliqua : « Toi, tu as pitié de ce ricin, qui ne t’a coûté aucun travail et que tu n’as pas fait grandir, qui a poussé en une nuit, et en une nuit a disparu. 11 Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville, où, sans compter une foule d’animaux, il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne distinguent pas encore leur droite de leur gauche ? »
Lire le texte à haute voix
· Repérer les personnages, les lieux, les temps et trouver un plan.
· Repérer les différents repères temporels dans les différentes phases du texte.
· Analyser les différentes réactions et postures des habitants de Ninive, du Roi, de Jonas, de Dieu. Quel est le rapport au temps de chacun ?
· Comment la longanimité de Dieu est-elle présentée ? En quoi s’oppose t elle au manque de compassion de Jonas ?
· Dieu prend son temps pour créer, a votre avis pourquoi avons-nous choisit ce texte (au regard du thème du WE) ?
· Dans nos vies, comment ressentons-nous la patience de Dieu ?
Symbolique du sac et de la cendre :
À l'époque de l'Ancien Testament, le sac et les cendres étaient symboles d'humiliation, de deuil et/ou de repentance. Une personne qui voulait manifester sa repentance se revêtait d'un sac, s'asseyait sur des cendres et répandait des cendres sur sa tête.
Le sac et la cendre étaient également employés publiquement en signe de repentance et d'humiliation devant Dieu, comme dans le texte de Jonas que nous étudions aujourd’hui.
Le sac et les cendres sont tout simplement un signe extérieur de notre état intérieur, un symbole d'un cœur transformé, qui manifestait la sincérité de notre deuil et/ou de notre repentance. Dieu n'intervenait pas à cause du simple fait de se revêtir d'un sac et de se couvrir de cendres, mais à cause de l'humilité ainsi manifestée (voir 1 Samuel 16.7). David célèbre en ces mots le pardon de Dieu pour celui qui se repent sincèrement : « Tu m'as retiré mes habits de deuil pour me donner un habit de fête. » (Psaume 30.11).
Dieu protège Jonas du soleil avec un riçin ou des feuilles de courge ? :
Suivant les conditions climatiques, le riçin est un arbuste de 1 à 1,50 m ou un arbre ramifié pouvant atteindre 8 m au Maghreb, et même plus, dans les régions tropicales. Ses tiges creuses et souples portent un feuillage persistant, d'un vert profond, brillant, constitué de grandes feuilles palmées pouvant dépasser 50 cm de large. Son huile était utilisée il y a plus de 4000 ans par les babyloniens et les égyptiens. Ses graines très toxiques en font un symbole du danger. Elle serait également utilisée en magie en Afrique !
Dans la Bible, il s'agit de la plante qui apparaît uniquement dans l'histoire de Jonas que nous lisons aujourd’hui. Elle est nommée en hébreu « qîqâyôn » et elle est identifiée comme étant un riçin dans la plupart des versions modernes de la Bible par analogie avec le terme égyptien « kiki » et celui « d’huile de qîq » qui apparait dans le Talmud, tous deux désignant le riçin. Cependant les 70 l’avaient traduit par coloquinte (kolokuntha), saint Augustin par courge (cucurbita), la Vulgate par lierre (hedera). Les versions juives se bornent à transcrire le mot en lettres modernes, comme nos anciennes traductions: kikajon. Luther, Calvin et la version anglaise traduisent comme saint Augustin : courge. Certains auteurs conservent la préférence à la traduction de saint Augustin. Ils observent que la croissance et la flétrissure rapides de la plante dans l'histoire de Jonas correspondent beaucoup moins aux caractères du ricin qu'à ceux de la courge…
Notre Veillée :
NB : voir en annexe quelque détails sur le monde évolutif
L'Ecclésiaste Ch3, 1-8 (Lecture à 4 voix)
01 Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel :
02 un temps pour donner la vie, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher.
03 Un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour détruire et un temps pour construire.
04 Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser.
05 Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour les amasser ; un temps pour s’étreindre, et un temps pour s’abstenir.
06 Un temps pour chercher, et un temps pour perdre ; un temps pour garder, et un temps pour jeter.
07 Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler.
08 Un temps pour aimer, et un temps pour ne pas aimer ; un temps pour la guerre, e
Pour notre étude d’aujourd’hui nous avons choisi deux courts textes, qui sont plutôt des extraits, pour une fois sortis de leur contexte : un extrait de la seconde lettre de Saint Paul aux Corinthiens et un autre de l’évangile de Saint Luc, chapitre 14.
Ces deux textes parlent du temps ; le premier souligne le temps d’avant, le temps d’après. Et à la charnière la venue du Christ dans le monde. Ce changement s’inscrit dans le temps des Hommes, dans notre propre temporalité.
Le second texte parle du temps de la création et du temps de la réflexion. Il nous rappelle qu’à la ressemblance de Dieu nous sommes appelés à créer et à nous réinventer dans le Christ. Tout engagement demande du temps, le temps de la réflexion et du discernement. Cela me fait penser aux sœurs de Blauvac : il y a un temps pour être novice, et un temps pour les vœux perpétuels. C’est le chemin spirituel, on sait quand on commence la route mais on ne connaît pas la date d’arrivée.
15 Car le Christ est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux.
16 Désormais nous ne regardons plus personne d’une manière simplement humaine : si nous avons connu le Christ de cette manière, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
17 Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.
18 Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation.
28 Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ?
29 Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui :
30 “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !”
Lire les deux textes à haute voix
· Questions sur texte 1 (Corinthiens) Oppositions/logiques
Repérer les personnages, les lieux, les temps, mais pas le plan.
Comment le texte progresse t il ? Etudier les rapports causes/conséquences
Qu’est-ce que l’homme nouveau ? De quelle créativité est-il le fruit ?
· Questions sur texte 2 (Luc)
Quel est le rapport au temps dans ce texte ? qu’elles sont les étapes proposées pour la création ?
Que nécessite la création pour l’homme nouveau ?
· Questions générales ?
Dans nos vies modernes bousculées, au cœur des contradictions qui nous habitent et habitent notre monde, que nous disent ces 2 textes dans le rapport au temps. A quelle créativité sommes-nous invités ?