« A présent mon enfant, cherche toi quelqu’un de sûr pour t’accompagner ! »
Tout comme Tobit...
Mesurer les risques, trouver un guide, l’accepter et le suivre.....
Nous nous retrouvons pour le dernier WE d'année,
avant la césure de l'été.
Depuis septembre nous cheminons sur le thème
« Je n'ai pas peur de la route ».
Je reprends
les mots de Jean Bernard comme un constat qui unit notre parcours : Si nous semblons être sur la même route, chaque
chemin est différent... en
ajoutant chaque chemin est riche de nos différences. Comme JB trouvait
en chanson « qu'il est long, qu'il est loin ton chemin papa »,
je nous invite à introduire ce WE avec les mots du
tube de De Palmas, célèbre natif réunionnais (détail important pour la suite!)
:
Entre toute autre chose
J'aurais dû m'arrêter faire une pause
Mais j'étais trop pressé
N'aurait-on pu attendre un été
Erreur fatale
J'aurais dû t'écouter
Je ne dissociais plus le bien du mal
Car j'étais sur la route
Toute la sainte journée
Je n'ai pas vu le doute en toi s'immiscer
J'étais sur la route
Toute la sainte journée
Si seulement j'avais pu lire
Dans tes pensées
J'avais perdu l'habitude
Le sentiment profond de solitude
Je ne m'apercevais pas
Que tu étais derrière chacun de mes pas
Erreur fatale
Vient le temps des regrets
Je me noie dans un verre de larmes
Car j'étais sur la route
Toute la sainte journée
Je n'ai pas vu le doute en toi s'immiscer
J'étais sur la route
Toute la sainte journée
Si seulement j'avais pu lire
Dans tes pensées
J'ai fait mon malheur
Car j'étais sur la route
Toute la sainte journée
Je n'ai pas vu le doute en toi s'immiscer
J'étais sur la route
Toute la sainte journée
Si seulement j'avais pu lire
Dans tes pensées
J'aurais dû m'arrêter faire une pause
Mais j'étais trop pressé
N'aurait-on pu attendre un été
Erreur fatale
J'aurais dû t'écouter
Je ne dissociais plus le bien du mal
Car j'étais sur la route
Toute la sainte journée
Je n'ai pas vu le doute en toi s'immiscer
J'étais sur la route
Toute la sainte journée
Si seulement j'avais pu lire
Dans tes pensées
J'avais perdu l'habitude
Le sentiment profond de solitude
Je ne m'apercevais pas
Que tu étais derrière chacun de mes pas
Erreur fatale
Vient le temps des regrets
Je me noie dans un verre de larmes
Car j'étais sur la route
Toute la sainte journée
Je n'ai pas vu le doute en toi s'immiscer
J'étais sur la route
Toute la sainte journée
Si seulement j'avais pu lire
Dans tes pensées
J'ai fait mon malheur
Car j'étais sur la route
Toute la sainte journée
Je n'ai pas vu le doute en toi s'immiscer
J'étais sur la route
Toute la sainte journée
Si seulement j'avais pu lire
Dans tes pensées
Nous sommes chacun sur nos
routes, toute la sainte journée. En positivant au temps présent ces
quelques phrases, nous retraçons notre déplacement d'année :
1/ « d'où je viens », éclairé par Paul sur
l'héritage qui nous habite, et l'invitation à « faire
une pause » et le tri dans cet héritage.
2/ « où vais je », sur le choix d'Abraham à mettre
en mouvement nos certitudes, « nos
habitudes » et notre discernement avec Du « quitte ta terre, ton enfantement »,
selon Chouraqui, au « pars vers toi-même », de Marie Balmary, en écho
au « va vers ce que tu es » de Nietzsche
3/ puis nous étions « en panne » comme Job, à dire
« si seulement j'avais pu lire dans tes
pensées », et sur les pas du Samaritain.
4/ « Courage, fuyons » avec Jonas et Pierre, ce
fût la fuite de notre humanité face à nos engagements déclarés. Au-delà du sentiment profond de solitude, du doute qui s'immisce, la lumière demeure et
nous fait grandir dans la rencontre, le regard (cf la chanson).
Nous voilà arrivé au 5ème WE, avec notre 5ème question
« Quelle boussole ? »
Nous pourrions nous laisser voguer sans cap prédéterminé en
appliquant l'adage moyenâgeux :
« de toute façon, toutes les routes mènent à
Rome ».
Dans les îles (référence au chanteur) nous préférons
« toutes les routes mènent au Rhum » à déguster seul, « on the
rock », arrangé ou accompagné.
Accompagné ?
Précisément, ce WE boussole nous propose de plonger dans la
relation d'accompagnement et de tracer notre cap.
Je ne m'apercevais pas que tu étais derrière chacun
de mes pas, dit le chansonnier élevé au Rhum. Avec qui marchons nous ? Vers où marchons
nous ? Qui sont nos boussoles ? Sommes nous boussoles pour qui ?
Quelle confiance accorder ? Quelle confiance recevoir ?
Bref de
belles questions que nous allons vivre autour d'un WE … aux anges !
1- Nous
serons sur la route des anges (comme les bikers, black or white angels) avec
une veillée angélique sans enjeu majeur si ce n'est les anges gardiens, et qui
sera le point culminant du thème
2- Nous
allons suivre 2 Road Movies Bibliques, à découvrir, si ce n'est déjà
fait : aventure, mouvement, acteurs époustouflants, rencontres, passion, suspens,
happy end... tout y est !
En Pratique
?
« Emaüs
on the road » qui sera étudié Dimanche avec les invités et dont la
réflexion portera jusqu'à l'eucharistie, avec la communion d’Hippolyte.
Cet après-midi
: « Tobbie or not Tobbie » du livre de Tobie, est le premier morceau
choisi. Ce long texte réputé joyau de la littérature hébraïque, sera approfondi
à la veillée dans sa globalité.
Dans
l'immédiat, quelques éléments de compréhension :
-
histoire d'un fils d'Israël exilé à Ninive (nous
sommes avant Jonas). Ce n'est pas un document historique mais une composition
libre bâtie sur les légendes de l'époque au Moyen Orient. Il y a de nombreuses
références aux évènements passés.
-
Le texte hébreu ou araméen a disparu et les
textes hébreux d'aujourd'hui sont issus des écrits grecs. De fait, Tobit a été
exclu du canon de la bible hébraïque. Mais des fragments ont été retrouvé sur
le site de Qumran à la fois en araméen et en hébreu.
-
Incontestablement, chaque mot a été choisi par
le ou les auteurs et traducteurs grecs.
-
la dimension du symbole est intéressante à
explorer, au sens de : l'objet partagé qui a un sens et qui ouvre la voie (donc
qui trace la route)
-
Sur les personnages, il y a Tobit le père (avec
t) et Tobie (avec e) ou Tobias. Il y a les frères et sœurs qui ont différentes
significations mais un lien commun, le sang : on parle ainsi du mari/femme, du
frère/sœur de sang, du cousin/e plus ou moins éloigné.
En
pratique :
-
Le programme habituel SAUF : synthèse
d'année et perle à 9h, accueil à 10h des amis et notamment famille d'Hippolyte qui fait sa première communion
-
samedi : groupes jusqu'à 18h30 (Vincent,
Kay, Martine, …) puis synthèse angélique jusqu'au repas (Lucie)
-
dimanche : 9-10 : synthèse d'année,
10-12 : groupes avec invités
-
Réflexion engagée sur le thème de l'an
prochain : la grande promo aux idées est lancée dès aujourd'hui !
-
Rangement des chambres : au plus tôt
dimanche matin car le repas champêtre sera dédié aux invités
-
Répartition des chambres par la maîtresse de
maison Isabelle
-
Oncle Picsou pense bien à vous et vous à lui.
Merci Georges.
Benjamin nous introduit au texte de Tobit :
A quoi servent les anges ?
Dans la Bible hébraïque,
les anges sont présents à plusieurs endroits, dans la Genèse lors
de la Création, et ensuite en lien avec les hommes : un ange arrête le
bras d'Abraham qui va sacrifier son
fils ; et aujourd'hui nous avons étudié Raphaël qui accompagne Tobie sur la route.
Raphaël, tout un programme indiqué dans son nom : Raphaël (dont
le nom signifie celui qui guérit), il guérit les malades (cf Piscine de Siloë
du Nouveau Testament) et dégage de l'air. Il est le symbole de la vie. En
effet, chaque ange a un office particulier : Michel garde les enfants
d'Israël, Gabriel rend
force et courage, Uriel (Dieu est ma Lumière)
éclaire les hommes dans les ténèbres de la nuit, et "notre" Raphaël
lui a soin de notre santé physique et spirituelle.
Le livre de Tobit,
parfois appelé livre de Tobie — Tobie étant le fils de Tobit —, est un livre de l'Ancien Testament. Il raconte l'histoire d'un Judéen nommé Tobit, devenu aveugle après avoir reçu de la fiente d'oiseau
dans les yeux, qui est déporté à Ninive et qui envoie son fils Tobie recouvrer une dette en Médie.
Que nous explique l'histoire de Tobie sur la nature des anges ?
Dans la plupart des cas, les anges interviennent en tant que messagers
de Dieu auprès des prophètes ou à des personnages déterminés, notamment
Abraham, Zacharie, Marie, la mère de Jésus. Dans d'autres cas, les anges sont
envoyés pour soutenir les croyants contre leurs ennemis. Il est aussi question
des « anges gardiens » ou « anges scribes ». Raphaël, רפאל qui apparaît dans le livre de Tobie indique à Tobie
l'existence de sept archanges. Dans le livre de Daniel 10.13 il dit :
« Je suis Raphaël, l'un des sept anges qui se tiennent devant la gloire du
Seigneur et pénètrent en sa présence ». Les anges, étant de purs esprits,
n'ont pas besoin de langage pour communiquer les uns avec les autres. Les êtres
humains communiquent avec des mots, qui sont des représentations symboliques de
la pensée. Sur internet on trouve des sites ésotérique qui vous explique
pourquoi et comment dialoguer avec "son" ange. Mais je préfère
revenir à la langue des anges évoquée par saint Paul dans le chapitre 13 de la
première épître aux Corinthiens : « Quand je parlerais les langues des hommes et
des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis un airain qui résonne ou une cymbale
qui retentit. »
Comment l'imaginaire les a représentés ?
Dans le Nouveau Testament, seuls quelques
élus et surtout la Vierge Marie dialoguent avec
les anges. Dans sa prédication, Jésus parle peu des anges : il cite
surtout les bons anges. Néanmoins, lors de la Résurrection, ce sont des
anges qui apparaissent aux Saintes Femmes, et qui leur parlent, pour leur
annoncer la Résurrection de Jésus, anges décrits cette fois « blancs comme neige » ou « vêtus comme l'éclair » alors
qu'auparavant dans les Évangiles, aucune
description des anges n'était faite, seuls les artistes nous les
représentant avec une fleur de lys ou
une paire d'ailes. Le blanc est ainsi devenu le Symbole de la Résurrection
en liturgie. La représentation des anges ailés n'apparaît qu'au ive siècle (abside de l'église Sainte-Pudentienne à Rome).
Pour revenir, à Raphaël, il serait l'ange chargé de
souffler trois fois dans la trompette pour annoncer la Résurrection. Il est
ainsi représenté, affublé, avec un instrument de musique. l'art chrétien
représentera la figure tutélaire de l'ange
dans les arts figuratifs dans ses différentes formes d'expression : les
tableaux retables,
les fresques,
les sculptures,
les vitraux,
les mosaïques. En
Occident des peintres comme Fra Angelico, Giotto se
sont rendus célèbres dans ce domaine, tout comme Andrei Roublev et
la tradition des icônes
dans l'orthodoxie ou la
série des « Anges musiciens » de Melozzo de Forli.
Enfin où trouver des anges ?
Il n'y a pas de topoguide
pour nous conduire au pays des anges. Dans le livre de Daniel ou
de Tobie,
on parle des sept anges qui sont sans cesse devant la face de Dieu. Voilà où
ils se trouvent. Ce sont eux qui viennent à nous porteur d'un message. Ce sont
des intermédiaires. "Ils contemplent la face de Dieu et partagent
avec nous des lambeaux de sa lumière en consolant nos vies inquiètes,
soudainement enchantées de lumineuses aurores" [i]
Voilà le critère précis qu'il nous faudra retenir.
Pour conclure, si vous souhaitez rencontrer des êtres qui contemplent la
face de Dieu, qui volent au dessus de nous, qui chantent au seigneur, qui nous
envoient des messages du ciel : RDV demain matin à 6h00 pour une sortie
ornithologique !
[i] Yves
Cattin & Philippe Faure. Les anges et
leur image au moyen-âge. EdItion Zodiaque, 296pp.
Samedi, nous avons travaillé :
14« Ne
garde pas jusqu’au lendemain le salaire d’un travailleur, mais paie-le tout de suite,
et si tu sers Dieu, tu seras payé de retour. Prends garde à toi, mon enfant,
dans toutes tes actions et fais preuve de maturité dans toute ta conduite. 15Ce
que tu n’aimes pas, ne le fais à personne. Ne bois pas de vin jusqu’à t’enivrer
et que l’ivresse ne t’accompagne pas sur ton chemin. 16Donne de ton pain à
celui qui a faim et de tes vêtements à ceux qui sont nus. Avec tout ton
superflu, fais l’aumône. Que ton regard soit sans regrets quand tu fais
l’aumône. 17Prodigue ton pain sur le tombeau des justes, mais ne donne pas pour
les pécheurs.
18« Prends
conseil de toute personne avisée et ne méprise pas un bon conseil. 19En toute
occasion, bénis le Seigneur ton Dieu et demande-lui de rendre droits tes
chemins et de faire aboutir toutes tes démarches et tous tes projets, car aucun
peuple ne détient la perspicacité, mais c’est le Seigneur lui-même qui donne
tout bien, il abaisse qui il veut jusqu’au fond du séjour des morts.
« Et
maintenant, mon enfant, garde en mémoire ces instructions et qu’elles ne
s’effacent pas de ton cœur. 20A présent, mon enfant, je dois t’apprendre que
j’ai déposé dix talents d’argent chez Gabaël, le fils de Gabri, à Raguès de
Médie. 21N’aie pas de crainte, mon enfant, si nous sommes devenus
pauvres ; tu possèdes une grande richesse, si tu crains Dieu, si tu fuis
toute espèce de péché et si tu fais ce qui est bien aux yeux du Seigneur ton
Dieu. »
1Alors
Tobias répondit à son père Tobit : « Je ferai, père, tout ce que tu
m’as ordonné. 2Mais comment pourrai-je lui reprendre cet argent, alors que ni
lui ni moi ne nous connaissons ? Quel signe lui donner pour qu’il me
reconnaisse, qu’il me fasse confiance et me donne l’argent ? Et puis je ne
connais pas les chemins à prendre pour aller en Médie ! » 3Tobit
répondit alors à son fils Tobias : « Il m’a signé un acte, je l’ai
contresigné, je l’ai partagé en deux pour que nous en ayons chacun une moitié
et j’ai mis la sienne avec l’argent. Et voilà maintenant vingt ans que j’ai mis
cet argent en dépôt ! A présent, mon enfant, cherche-toi quelqu’un de sûr
pour t’accompagner ; nous lui paierons un salaire jusqu’à ton retour. Va
donc reprendre cet argent chez Gabaël. »
4Tobias
sortit à la recherche de quelqu’un qui pourrait l’accompagner en Médie et qui
connaîtrait bien le chemin. Dehors, il trouva l’ange Raphaël debout devant lui,
mais il ne se douta pas que c’était un ange de Dieu. 5Il lui dit :
« D’où es-tu, ami ? » L’ange lui dit : « Je suis un
fils d’Israël, l’un de tes frères, et je suis venu par ici pour
travailler. » Tobias lui dit : « Connais-tu le chemin pour aller
en Médie ? » 6L’ange lui dit : « Oui, j’ai été très souvent
là-bas, je connais tous les chemins par cœur. Je suis allé bien des fois en
Médie et je logeais chez Gabaël, notre frère, qui habite à Raguès de Médie. Il
y a deux jours de marche normale d’Ecbatane à Raguès, car ce sont deux villes
situées dans la montagne. » 7Tobias lui dit : « Attends-moi,
ami, le temps que j’aille prévenir mon père, car j’ai besoin que tu viennes
avec moi, je te paierai ton salaire. » 8L’autre dit : « Bon, je
reste là, seulement ne t’attarde pas. »
9Tobias
rentra prévenir son père Tobit et lui dit : « Voilà, j’ai trouvé
quelqu’un ; il est de nos frères, les fils d’Israël. » Tobit lui
dit : « Appelle-le-moi, que je sache de quel clan et de quelle tribu
il est et si on peut compter sur lui pour t’accompagner, mon enfant. » 10Tobias
sortit l’appeler et lui dit : « Ami, mon père t’appelle. »
L’ange entra
dans la maison et Tobit le salua le premier. L’autre répondit : « Je
te souhaite du bonheur en abondance. » Tobit reprit : « Quel
bonheur puis-je encore avoir ? Je suis un homme privé de la vue, je ne
vois plus la lumière du ciel, mais je gis dans les ténèbres comme les morts qui
ne contemplent plus la lumière. Vivant, j’habite parmi les morts ; j’entends
la voix des gens, mais je ne les vois pas. » L’ange lui dit :
« Courage, Dieu ne tardera pas à te guérir, courage. » Tobit lui
dit : « Mon fils Tobias a l’intention d’aller en Médie. Pourrais-tu
l’accompagner et lui servir de guide ? Je te paierai ton salaire,
frère. » Il lui dit : « Je suis en mesure de l’accompagner, je
connais tous les chemins, je suis souvent allé en Médie, j’en ai parcouru
toutes les plaines et les montagnes et j’en sais tous les chemins. » 11Tobit
lui dit : « Frère, de quelle famille es-tu et de quelle tribu ?
Apprends-le-moi, frère. » 12L’autre dit : « Que t’importe ma
tribu ? » Tobit lui dit : « Je veux savoir vraiment, frère,
de qui tu es le fils et quel est ton nom. » 13Il lui répondit :
« Je suis Azarias, fils d’Ananias le Grand, l’un de tes frères. » 14Tobit
lui dit : « Sois le bienvenu, frère. Ne m’en veuille pas, frère, de
ce que j’ai voulu savoir la vérité sur ta famille. Il se trouve que tu es un
frère et que tu es d’excellente origine. Je connaissais bien Ananias et Nathan,
les deux fils de Sémélias le Grand. Ils venaient avec moi à Jérusalem et y
adoraient avec moi. Ils ne se sont pas fourvoyés. Tes frères sont des gens de
bien, tu es de bonne souche. Je te souhaite le bonjour. »
15Et il
poursuivit : « Je te donne un salaire d’une drachme par jour et, en
ce qui concerne ton entretien, la même chose qu’à mon fils. 16Accompagne donc
mon fils, et j’ajouterai encore quelque chose à ton salaire. » 17L’ange
dit : « Oui, je vais l’accompagner, ne crains rien. Tout se passera bien
pour nous à notre départ comme à notre retour vers toi, car la route est
sûre. » Tobit lui dit : « Sois béni, frère ! » Puis il
appela son fils et lui dit : « Mon enfant, prépare ce qu’il te faut
pour le voyage et pars avec ton frère. Que le Dieu qui est au ciel vous ait
là-bas en sa sauvegarde et qu’il vous ramène sains et saufs auprès de
moi ! Et que son ange fasse route avec vous pour vous garder, mon
enfant ! »
Tobias
sortit pour se mettre en route, il embrassa son père et sa mère et Tobit lui
dit : « Bon voyage ! »
Dimanche, avec nos invités nous avons travaillé :
13Et voici
que, ce même jour, deux d’entre eux se rendaient à un village du nom d’Emmaüs,
à deux heures de marche de Jérusalem. 14Ils parlaient entre eux de tous ces
événements. 15Or, comme ils parlaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même
les rejoignit et fit route avec eux ; 16mais leurs yeux étaient empêchés
de le reconnaître.
17Il leur
dit : « Quels sont ces propos que vous échangez en
marchant ? » Alors ils s’arrêtèrent, l’air sombre. 18L’un d’eux,
nommé Cléopas, lui répondit : « Tu es bien le seul à séjourner à
Jérusalem qui n’ait pas appris ce qui s’y est passé ces
jours-ci ! » – 19« Quoi donc ? » leur dit-il. Ils
lui répondirent : « Ce qui concerne Jésus de Nazareth, qui fut un
prophète puissant en action et en parole devant Dieu et devant tout le
peuple : 20comment nos grands prêtres et nos chefs l’ont livré pour être
condamné à mort et l’ont crucifié ; 21et nous, nous espérions qu’il était
celui qui allait délivrer Israël. Mais, en plus de tout cela, voici le
troisième jour que ces faits se sont passés. 22Toutefois, quelques femmes qui
sont des nôtres nous ont bouleversés : s’étant rendues de grand matin au
tombeau 23et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire qu’elles ont
même eu la vision d’anges qui le déclarent vivant. 24Quelques-uns de nos
compagnons sont allés au tombeau, et ce qu’ils ont trouvé était conforme à ce
que les femmes avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
25Et lui
leur dit : « Esprits sans intelligence, cœurs lents à croire tout ce
qu’ont déclaré les prophètes ! 26Ne fallait-il pas que le Christ souffrît
cela et qu’il entrât dans sa gloire ? » 27Et, commençant par Moïse et
par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le
concernait.
28Ils
approchèrent du village où ils se rendaient, et lui fit mine d’aller plus loin.
29Ils le pressèrent en disant : « Reste avec nous car le soir vient
et la journée déjà est avancée. » Et il entra pour rester avec eux. 30Or,
quand il se fut mis à table avec eux, il prit le pain, prononça la bénédiction,
le rompit et le leur donna. 31Alors leurs yeux furent ouverts et ils le
reconnurent, puis il leur devint invisible. 32Et ils se dirent l’un à
l’autre : « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous tandis qu’il nous
parlait en chemin et nous ouvrait les Ecritures ? »
33A
l’instant même, ils partirent et retournèrent à Jérusalem ; ils trouvèrent
réunis les Onze et leurs compagnons, 34qui leur dirent : « C’est bien
vrai ! Le Seigneur est ressuscité, et il est apparu à Simon. »
35Et eux
racontèrent ce qui s’était passé sur la route et comment ils l’avaient reconnu
à la fraction du pain.
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