lundi 8 juin 2020

Autres Perles


Merci pour ce week-end merci aux personnes qui ont préparé à ceux qui nous accueilli à tous ceux qui y ont participé.
Le texte des béatitudes aujourd'hui me donne encore une perle. Comme dit souvent Nicole on n'a pas une perle mais un collier. 
Dans le texte le mot "doux" a bien résonné en moi aujourd'hui. Il fait écho à la parole d'un enfant que j'ai entendu cette semaine, qui pour définir une maman a dit : "une maman c'est un papa mais en plus doux" 
Je voudrais rendre hommage aux mamans et aux Hommes dont les gestes, les attitudes et les paroles maternelles apportent la douceur dont on a besoin dans ce monde plein de violence, d'angoisse et d'agressivité. 
Gloire et louange à notre Dieu-père tout puissant par la douceur de son "utérus" miséricordieux plein d'amour.

Prions "Dieu notre mère" en ce jour de fête des mères
Amen
Vicky 


"Pour Jésus, son Père étend sa miséricorde à tous les hommes et à tous les peuples (lire Jn 3,16-17). Il se situe ainsi en continuité avec la tradition prophétique qui proclame la proximité paternelle de Dieu créateur (Gn) et libérateur (Ex) qui s’est manifesté comme étant proche des souffrants et des petits. En effet, Pour les prophètes, Yahvé est comme une mère qui, une fois qu’elle a accouché, se voit obligée par amour de protéger et de nourrir son enfant (Nm 11,12). Le deuxième Isaïe dit que le peuple a été conçu dans le «rehem/ventre /utérus» de Yahvé. De cette parole dérive l’adjectif rahum utilisé pour désigner Yahvé comme «miséricordieux» (lire Ex 15,13; 34,6; Jr 3,12; Ps 110,4), c’est-à-dire, comme un Dieu qui a les mêmes sentiments envers son peuple qu’une mère qui ressent les mouvements de son enfant dans son sein/utérus( ).
Les prophètes font recours à une série d’images de genre maternel pour exprimer la relation d’amour de Yahvé envers le peuple:
- il est assimilé à une «femme parturiente» (Is 42,14), à une «mère consolatrice» (Is 66,13), à une mère qui ne saurait jamais oublier le fruit de ses entrailles (49,15).
- Jérémie n’hésite pas non plus à se référer de cette façon à l’amour de Yahvé pour son peuple: «mes entrailles/utérus frémissent pour lui, pour lui déborde ma tendresse» (Jr 31,20).
- peut-être, l’image la plus jolie de l’amour maternel de Dieu envers le peuple est celle du prophète Osée (11,3-4) ( ) [2].
- ( ) Osée compare l’amour de Yahvé pour son peuple à des images maternelles tirées du monde animal: une ourse privée de ses petits…ou une lionne (Os 13,8).
- dans la même mouvance, le Psaume 131 appelle Israël à se confier à Yahvé comme «un enfant dans les bras de sa mère», et, analogiquement, d’autres Psaumes invitent Israël à se blottir comme un poussin «à l’ombre de ses ailes» (lire Ps 17,8; 36,8; 57,2; 61,5; 63,8; 91,4) [3].
Cette façon maternelle avec laquelle Dieu s’attache à l’être humain et que Paul exprime très bien à l’Aréopage: «c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être… car nous sommes de sa race» (Ac 17,28), est la façon propre de comprendre le sens du premier article du credo sur Dieu le Père tout-puissant (pantokrator): il est celui qui soutient tout dans son amour maternel.
Comme son Père, Jésus apparaît aussi plusieurs fois dans les évangiles avec ce même sentiment: «il fut ému aux entrailles» / du grec splaxnisomai, malheureusement traduit souvent par « il eut pitié » (lire Mt 9,36; 20,34, Mc 1,41; 6,34; Lc 7,13 ). En fait, de même que rahum, le verbe splaxnisomai fait aussi allusion au frémissement des entrailles/utérus dans une femme enceinte. Dans l’évangile de Jean, Jésus applique à lui-même ce sentiment maternel pour consoler ses disciples (lire Jn 16,21)."




 De Jean-Marie au sujet de la fragilité et de la  toute puissance.. .



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