La
mission de la femme : Enchanter le monde…
Intro : Replaçons
ce WE dans la série des précédents, voir si les figures féminines déjà
observées ne nous révèleraient pas un peu de cette mission :
1) La cananéenne du 1er we fait preuve de
beaucoup de foi, pour interpeler
Jésus afin de guérir sa fille, de l’audace
pour oser interpeler les apôtres, de la ténacité
pour arriver jusqu’à lui, de l’humilité
dans le discours, "les petits chiens mangent bien les miettes qui tombent
de la table des maitres", et de la lucidité, du bon sens, pour fait
prendre conscience à Jésus que sa mission déborde largement la maison d’Israël
2) Lorsque les responsables de sa cité
sont désespérés, humiliés, et vont capituler, par manque de confiance en Yavhé, le Dieu de leurs
pères, Judith, va leur rendre leur liberté, leur fierté, et leur
confiance en Dieu. Avec courage et ruse,
elle passe les lignes ennemies, avec abnégation
et dévouement à son Dieu, elle risque sa vie et sa vertu. A son retour, son
humilité et sa foi lui font
reconnaitre par sa main, l’action de Dieu, tandis qu’avec ténacité et force, elle les galvanise à monter au combat le
lendemain, après avoir, avec reconnaissance,
exhorté le peuple à la louange.
3) Après le passage de l’Ange Gabriel, la
joie de Marie lui inspirera
son Magnificat. Par son oui simple,
confiant et inconditionnel, Marie nous rappelle que la co-création du monde
passe par l’accueil. Accueil de la maternité, de l’amour, et plus
largement, de la relation à l’autre.
Par la Visitation, Marie et sa cousine Elisabeth nous apprennent comment une
parole de bénédiction, exprimée ou non, une simple salutation lors d’une
rencontre, fait vibrer/peut faire vibrer quelque chose, en l’un et en l’autre…
4) Rébecca nous a illustré sa fidélité à l’alliance et au plan de Dieu, de façon toute féminine, avec
autant de ruse, de subtilité, d’inventivité et d’efficacité que Judith en son temps.
Et le résultat est là ! Jacob a été béni par son père, comme annoncé par
Yavhé.
5) Marie de Magdala, vient au tombeau de bon matin pour
retrouver Jésus, l’embaumer, le toucher, garder un contact avec lui, même mort.
Geste délicat d’une femme attentionnée,
aux sentiments encore vifs, voire amoureuse,
mais capable en un regard, à l’appel de son prénom, de se détacher de son
« Rabbi » : Venue pour enlever Son Seigneur, la voilà repartie
sans même l’avoir touché…Détachée de ce
corps physique, elle peut alors proclamer la résurrection de Jésus.
Mais
enchanter le monde, c’est quoi ? Même si l’Ancien Testament fait référence
à Zabulon, c’est pour mentionner ses armées, donc, rien à voir avec le « manège enchanté » !
Pour
avancer, revenons à l’origine, à la Génèse :
Dieu
a créé l’homme "à son image, et à sa ressemblance": Au mystère de la
Trinité de 3 personnes distinctes dans une unité, fait écho celui d’1 être
humain en 2 personnes, masculine et féminine, pour une plénitude et une
fécondité, dans une identité de nature. (Ce n’est pas moi qui le dit, mais
Nicole Echivard, théologienne de la période Vatican II).
En
le créant, Dieu dote Adam de sagesse ! (c’était
pour voir s’il y en a qui suivaient. Je répète) : il lui confie comme triple
mission de comprendre et nommer la création (Gn 2,19), de la gouverner (la
dominer dit le texte Gn 1,26), et de produire des œuvres (en l’occurrence, la
cultiver et la préserver. Gn 2,15).
Mais
Adam est seul… Alors que Dieu tous les soirs jusqu’alors, voyait que «cela
était bon», la solitude d’Adam donne un gout «d’inachevé» à sa création … jusqu’à
la création d’Eve, à partir de Adam, comme un achèvement qui perfectionne «l’être
humain».
Tout
seul, Adam ne pouvait que regarder, tel Narcisse, son image se refléter à la
surface des eaux. Avec l’arrivée de Eve, l’amour peut enfin circuler entre ces
2 êtres, et Adam ne s’y trompe pas : cela transforme sa vie, l’enchante
tellement qu’il exulte devant Eve : «Pour le coup, c’est l’os de mes os, la
chair de ma chair !»
Séparée,
distincte de Adam, Eve le fait entrer en relation, elle-même «être de relation».
Jusqu’alors, Adam nommait, gouvernait, faisait fructifier la création. Eve, par
sa présence, donne un sens à ces missions d’Adam, mieux, elle lui révèle le
primat de l’Amour, et de ses fruits, la fécondité, la relation, le souci d’un
autre que lui, sur cette triple capacité de comprendre, gouverner, créer :
Pour faire simple, elle donne un cœur à cette intelligence.
Alors,
l’être humain n’est plus seulement « à l’image » de Dieu, mais aussi
« à la ressemblance » de ce mystère trinitaire ou interpersonnel, car
l’Amour y circule…
« Tête »
et « cœur » à la fois distincts, et constituant « une seule
chair » (Gn 2,24), où la femme a sa mission propre :
Le
corps de l’homme est + grand, + fort, l’extériorité de l’acte d’engendrement
représente la puissance créatrice du père.
Celui
de la femme se creuse, accueille l’autre corps, homme ou enfant. Il devient
refuge, abri, tabernacle, source de vie : Il porte, enveloppe, nourrit
longtemps, entoure, console, accompagne :
Plus
que de se recueillir auprès d’un ami, comme le font les apôtres, ce mystère
féminin de Marie Madeleine la pousse jusqu’au tombeau, au petit matin de la
Résurrection, pour embaumer son corps…
Là
où un homme, Simon, propose des ablutions rituelles, ce mystère féminin va jusqu’à
répandre du parfum sur les pieds de Jésus, en engageant tout son corps, son
cœur, comme nous le verrons avec le texte de demain.
« La
femme est l’avenir de l’homme », dit le poète, « Le commencement de
l’homme est dans le cœur de la mère » répond en écho JeanPaul II, (dans
son discours à St Denis en 1980).
Et
toute cette fécondité, humaine et spirituelle, c’est avant tout de son créateur
qu’elle la tient : C’est ce que signifie cette lignée de femmes stériles
qui font l’histoire du Peuple de Dieu, et dont fait partie Anne : dans le
texte que nous aborderons cet après midi, Anne passe des larmes du désir
d’enfant, au Magnificat de l’offrande de Samuel au temple, dans un geste de
dépossession, qui n’est pas sans rappeler celui de Abraham, avec Isaac, ou le
glaive qui transperce le cœur de Marie, consciente que la présentation de Jésus
au temple va au-delà du simple commencement d’une vie religieuse banale…
Bref,
messieurs, en plus de donner la vie, ou peut-être PARCE qu’elles donnent la
vie, elles font tout comme nous, de plus en plus, mais pas du tout comme
nous ! C’est ce que nous essaierons d’appréhender à la veillée de ce soir,
de façon un peu ludique : Nous verrons après leur avoir donné une côte,
comment elles nous donnent un cœur, ou plutôt nous révèlent le nôtre, et là je
ne dis pas : sacerdoce, mais juste « vocation à
l’amour ». Alleluia !
Jean Bernard Fournier
Identifier les personnages, les lieux, les déplacements, les temps
Relever les omissions, les répétitions…
2. Quels jugements dans ce texte ? Et à notre niveau de lecteur ?
3. Par son action, sa rencontre avec Jésus, que nous dit-elle de l’amour ?
2. Vous est-il arrivé d’apprécier une intervention féminine dans une situation bloquée ?
Aujourd’hui, quelle musique, quel espoir, quel bonheur ce témoignage peut-il faire jaillir dans notre quotidien ?
Cantique de la création - Saint François d’Assise
1er livre de Samuel, Ch 1, v 1-28
1-Il y avait un homme de Ramatayim, un Çuphite de la
montagne d'Éphraïm, qui s'appelait Elqana, fils de Yeroham, fils d'Élihu,
fils de Tohu, fils de Çuph, un Éphraïmite. 2-Il avait deux femmes
: l'une s'appelait Anne, l'autre Peninna; mais alors que Peninna avait des
enfants, Anne n'en n'avait point. 3-Chaque année, cet homme montait de
sa ville pour adorer et pour sacrifier à Yahvé Sabaot à Silo là se trouvaient
les deux fils d'Éli, Hophni et Pinhas, comme prêtres de Yahvé.
4-Un
jour Elqana offrit un sacrifice. Il avait coutume de donner des portions à sa
femme Peninna et à tous ses fils et filles, 5-et il n'en donnait
qu'une à Anne bien qu'il préférât Anne, mais Yahvé l'avait rendue stérile. 6-Sa
rivale lui faisait aussi des affronts pour la mettre en colère, parce que
Yahvé avait rendu son sein stérile. 7-C'est ce qui arrivait
annuellement, chaque fois qu'ils montaient au temple de Yahvé : elle lui
faisait des affronts. - Or donc, Anne pleura et resta sans manger.
8-Alors son mari Elqana lui dit : " Anne,
pourquoi pleures-tu et ne manges-tu pas ? Pourquoi es-tu malheureuse ? Est-ce
que je ne vaux pas pour toi mieux que dix fils ? " 9-Anne se
leva après qu'ils eurent mangé dans la chambre et elle se tint devant Yahvé -
le prêtre Éli était assis sur son siège, contre le montant de la porte, au
sanctuaire de Yahvé. 10-Dans l'amertume de son âme, elle pria
Yahvé et elle pleura beaucoup. 11-Elle fit ce vœu : " O Yahvé
Sabaot! Si tu voulais considérer la misère de ta servante, te souvenir de
moi, ne pas oublier ta servante et lui donner un petit d'homme, alors je le
donnerai à Yahvé pour toute sa vie et le rasoir ne passera pas sur sa tête.
"
|
12-Comme elle prolongeait sa prière devant Yahvé, Éli
observait sa bouche. 13-Anne parlait tout bas : ses lèvres
remuaient mais on n'entendait pas sa voix, et Éli pensa qu'elle était ivre. 14-Alors
Éli lui dit : " Jusques à quand seras-tu dans l'ivresse ? Fais passer
ton vin! " 15-Mais Anne répondit ainsi : " Non,
Monseigneur, je ne suis qu'une femme affligée, je n'ai bu ni vin ni boisson
fermentée, j'épanche mon âme devant Yahvé. 16-Ne juge pas ta
servante comme une vaurienne : c'est par excès de peine et de dépit que j'ai
parlé jusqu'à maintenant. " 17-Alors Éli lui répondit :
" Va en paix et que le Dieu d'Israël t'accorde ce que tu lui as demandé.
" 18-Elle dit : " Puisse ta servante trouver grâce à tes
yeux ", et la femme alla son chemin; elle mangea et son visage ne fut
plus le même.
|
19-Ils se levèrent de bon matin et, après s'être
prosternés devant Yahvé, ils s'en retournèrent et arrivèrent chez eux, à
Rama. Elqana s'unit à sa femme Anne, et Yahvé se souvint d'elle. 20-Anne
conçut et, au temps révolu, elle mit au monde un fils qu'elle nomma Samuel
" car, dit-elle, je l'ai demandé à Yahvé ". 21-Le mari
Elqana monta, avec toute sa famille, pour offrir à Yahvé le sacrifice annuel
et accomplir son vœu. 22-Mais Anne ne monta pas car elle dit à son
mari : " Pas avant que l'enfant ne soit sevré! Alors je le conduirai; il
sera présenté devant Yahvé et il restera là pour toujours. " 23-Elqana,
son mari, lui répondit : " Fais comme il te plaît et attends de l'avoir
sevré. Que seulement Yahvé réalise sa parole! " La femme resta donc et
allaita l'enfant jusqu'à son sevrage.
|
24-Lorsqu'elle l'eut sevré, elle l'emmena avec elle, en
même temps qu'un taureau de trois ans, une mesure de farine et une outre de
vin, et elle le fit entrer dans le temple de Yahvé à Silo; l'enfant était
tout jeune. 25-Ils immolèrent
le taureau et ils conduisirent l'enfant à Éli. 26-Elle dit :
" S'il te plaît, Monseigneur! Aussi vrai que tu vis, Monseigneur, je
suis la femme qui se tenait près de toi ici, priant Yahvé. 27-C'est
pour cet enfant que je priais et Yahvé m'a accordé la demande que je lui ai
faite. 28-A mon tour, je le cède à Yahvé tous les jours de sa vie
: il est cédé à Yahvé. " Et, là, ils se prosternèrent devant Yahvé.
|
Ch 2, v 1-11
1-Alors
Anne fit cette prière : " Mon cœur exulte en Yahvé, ma corne s'élève en
mon Dieu, ma bouche est large ouverte contre mes ennemis, car je me réjouis en
ton secours. 2-Point de Saint comme Yahvé car il n'y a personne excepté
toi, point de Rocher comme notre Dieu. 3-Ne multipliez pas les
paroles hautaines, que l'arrogance ne sorte pas de votre bouche. Un Dieu plein
de savoir, voilà Yahvé, à lui de peser les actions. 4-L'arc des
puissants est brisé, mais les défaillants sont ceinturés de force. 5-Les
rassasiés s'embauchent pour du pain, mais les affamés cessent de travailler. La
femme stérile enfante sept fois, mais la mère de nombreux enfants se flétrit. 6-C'est
Yahvé qui fait mourir et vivre, qui fait descendre au shéol et en remonter. 7-C'est
Yahvé qui appauvrit et qui enrichit, qui abaisse et aussi qui élève. 8-Il
retire de la poussière le faible, du fumier il relève le pauvre, pour les faire
asseoir avec les nobles et leur assigner un siège d'honneur; car à Yahvé sont
les piliers de la terre, sur eux il a posé le monde. 9-Il garde les
pas de ses fidèles, mais les méchants disparaissent dans les ténèbres car ce
n'est pas par la force que l'homme triomphe 10-Yahvé, ses ennemis
sont brisés, le Très Haut tonne dans les cieux. Yahvé juge les confins de la terre,
il donne la force à son Roi, il exalte la vigueur de son Oint." 11-Elqana partit pour Rama dans sa maison mais l'enfant restait à servir
Yahvé, en présence du prêtre Éli.
Lire le texte à haute voix.
Analyser la structure du texte, proposer un planIdentifier les personnages, les lieux, les déplacements, les temps
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Questions :
1. Pourquoi Anne
pleure-t-elle ? Pourquoi s’adresse t-elle au Seigneur?
2. D’après ce texte, que
représente les femmes pour les hommes ? Et l’homme pour elles ?
3. Quelles sont les
priorités d’Anne et comment évoluent-elles ?
4 Comment ce texte nous
rejoint-il dans notre vie ?
1.
En quoi la vie
d’Anne, ses préoccupations rejoignent-elles notre vie ?
2.
Quelle est la
place des femmes dans la société de nos jours ?
3. Aujourd’hui, en quoi les femmes de notre société participent à la
transmission de l’amour
Luc, Ch 7, v 36-50
36-Un Pharisien l'invita à
manger avec lui ; il entra dans la maison du Pharisien et se mit à table.37-Et
voici une femme, qui dans la ville était une pécheresse. Ayant appris qu'il
était à table dans la maison du Pharisien, elle avait apporté un vase de
parfum..38-Et se plaçant par derrière, à ses pieds, tout en pleurs,
elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes ; et elle les essuyait avec
ses cheveux, les couvrait de baisers, les oignait de parfum. 39-cette
vue, le Pharisien qui l'avait convié se dit en lui-même :" Si cet homme
était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est
: une pécheresse !"40-Mais, prenant la parole, Jésus lui dit
:"Simon, j'ai quelque chose à te dire."-"Parle, maître",
répond-il. 41-"Un créancier avait deux débiteurs ; l'un devait
cinq cents deniers, l'autre cinquante.42-Comme ils n'avaient pas de
quoi rembourser, il fit grâce à tous deux. Lequel des deux l'en aimera le plus
?"43-Simon répondit :"Celui-là, je pense, auquel il a fait
grâce de plus."Il lui dit :"Tu as bien jugé." 44-Et,
se tournant vers la femme : "Tu vois cette femme ? dit-il à Simon. Je suis
entré dans ta maison, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, au
contraire, m'a arrosé les pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses
cheveux. 45-Tu ne m'as pas donné de baiser ; elle, au contraire,
depuis que je suis entré, n'a cessé de me couvrir les pieds de baisers. 46-Tu
n'as pas répandu d'huile sur ma tête ; elle, au contraire, a répandu du parfum
sur mes pieds. 47-A cause de cela, je te le dis, ses péchés, ses
nombreux péchés, lui sont remis parce qu'elle a montré beaucoup d'amour. Mais
celui à qui on remet peu montre peu d'amour." 48-Puis il dit à
la femme :"Tes péchés sont remis." 49-Et ceux qui étaient
à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes :"Qui est-il celui-là qui
va jusqu'à remettre les péchés ?" 50-Mais il dit à la femme
:"Ta foi t'a sauvée ; va en paix."
Lire
le texte à haute voix.
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Questions :
1. Que dit la pécheresse? Comment parle-t-elle ?2. Quels jugements dans ce texte ? Et à notre niveau de lecteur ?
3. Par son action, sa rencontre avec Jésus, que nous dit-elle de l’amour ?
Ø Comment ce texte nous rejoint dans notre vie ?
1. Avons-nous déjà ressenti, comme cette femme, un désir
vital d’aller vers Jésus ? Que pouvez vous en dire ?2. Vous est-il arrivé d’apprécier une intervention féminine dans une situation bloquée ?
Aujourd’hui, quelle musique, quel espoir, quel bonheur ce témoignage peut-il faire jaillir dans notre quotidien ?
Cantique de la création - Saint François d’Assise
Très Haut, tout puissant et bon Seigneur, à toi louange, gloire, honneur, et toute bénédiction ;
à toi seul ils conviennent, O Très-Haut, et nul homme n’est digne de te nommer.
à toi seul ils conviennent, O Très-Haut, et nul homme n’est digne de te nommer.
Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement messire frère Soleil,
par qui tu nous donnes le jour, la lumière ; il est beau, rayonnant d’une grande splendeur,
et de toi, le Très Haut, il nous offre le symbole.
par qui tu nous donnes le jour, la lumière ; il est beau, rayonnant d’une grande splendeur,
et de toi, le Très Haut, il nous offre le symbole.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur Lune et les étoiles : dans le ciel tu les as formées,
claires, précieuses et belles.
claires, précieuses et belles.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour frère Vent, et pour l’air et pour les nuages,
pour l’azur calme et tous les temps : grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures.
pour l’azur calme et tous les temps : grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures.
Loué sois-tu, Seigneur, pour notre sœur Eau, qui est très utile et très humble,
précieuse et chaste.
précieuse et chaste.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour frère Feu, par qui tu éclaires la nuit :
il est beau et joyeux, indomptable et fort.
il est beau et joyeux, indomptable et fort.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la Terre, qui nous porte et nous nourrit,
qui produit la diversité des fruits, avec les fleurs diaprées et les herbes.
qui produit la diversité des fruits, avec les fleurs diaprées et les herbes.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour ceux qui pardonnent par amour pour toi ;
qui supportent épreuves et maladies : heureux s’ils conservent la paix,
car par toi, le Très Haut, ils seront couronnés.
qui supportent épreuves et maladies : heureux s’ils conservent la paix,
car par toi, le Très Haut, ils seront couronnés.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre sœur la Mort corporelle à qui nul homme vivant ne peut échapper.
Malheur à ceux qui meurent en péché mortel ; heureux ceux qu’elle surprendra faisant ta volonté, car la seconde mort ne pourra leur nuire.
Malheur à ceux qui meurent en péché mortel ; heureux ceux qu’elle surprendra faisant ta volonté, car la seconde mort ne pourra leur nuire.
Louez et bénissez mon Seigneur, rendez-lui grâce et servez-le en toute humilité.
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