samedi 11 avril 2020

Célébration de Samedi












Nous étions nombreux....
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Appelés individuellement a entrer dans cette célébration..


Jérôme lit

En cette nuit pascale, où Jésus Christ notre Seigneur est passé de la mort à la vie, nous répondons à l’appel de l’Eglise qui invite ses enfants disséminés à travers le monde à veiller et prier Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.
 
Lecture de la Genèse :

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux. Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour.
 
Nicole lit

Et Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux. » Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi. Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour.



Guiseppe lit

Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi. Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi. La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin  : troisième jour.
5 personnes appelées
Claire lit

Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ; et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.

5 personnes appelées


Jérôme lit

Et Dieu dit : « Que les eaux foisonnent d’une profusion d’êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel. » Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit par ces paroles : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre. » Il y eut un soir, il y eut un matin : cinquième jour.
5 personnes appelées 

Pascale lit

Et Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages selon leur espèce. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. » Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. » Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture. À tous les animaux de la terre, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui va et vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne comme nourriture toute herbe verte. » Et ce fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici : cela était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : sixième jour.
5 personnes appelées


Guiseppe lit

Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et tout leur déploiement. Le septième jour, Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite.


Nicole lit

Ce passage de la sortie des ténèbres rappelle le passage de l’évangile de Jean où Jésus annonce : « Moi je suis la lumière du monde ». Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie. »

A l’occasion de notre baptême, nous avons été appelés par notre prénom et nous avons reçu la lumière du cierge pascal, symbole du Christ vivant, mort et ressuscité la nuit de Pâques.

Aujourd'hui, nous sommes appelés au service de nos frères, notamment des plus petits, des plus fragiles et nous sommes envoyés pour répandre la lumière du Christ ressuscité autour de nous.














Sur fond musical du Messie de Haendel; un texte de Giuseppe lu par Tori


 Il revenait de jours et de mois de souffrance, dinconfort: problèmes de santé, dettes économiques, solitude. Outre lenvie de vivre, il avait surtout perdu lenvie de composer, de jouer, linspiration. Pour un artiste, cest une sensation semblable à la mort. En un brin de souffle aigu et définitif, Hendel aussi cria une nuit d’été en 1741: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi mas-tu abandonner ?

Au milieu du désordre de sa chambre et dune nuit insomniaque il trouva un livret perdu du poète Jennings avec la demande d’être mis en musique. Il commence avec les paroles console-toi !
Ce sont elles les premières syllabes qui imploraient d’être transformées en notes brillantes qui traversèrent des nuits ténébreuses et désolantes avant quHendel ne donne à la lumière son messie!

Dun trait, comme par magie, la puissance de ces paroles devinrent comme un médicament, qui entrant dans son sang, enrôlait en amont du soulagement, puis des caresses et donc lembrassement de tout son être pour se transformer au fond petit à petit, en énergie, en espoir et en une nouvelle inspiration!
Comme sil était entré dans la nuée de la Transfiguration, de par le fond sonore aphone du silence il commençait à sentir salléger sur les eaux de sa conscience les premières notes qui descendaient comme manne du ciel
A lextrémité dun tunnel sombre et désespéré il commença à écrire voir à transcrire. Ce fut presque comme sil était un simple scribe auquel quelquun dictait les notes que lui posait parfaitement sur son pentagramme.
Sabreuvant aux douces eaux de la vie, et se nourrissant uniquement delles, il écrivit pendant 21 jours consécutifs, jours et nuits sans pause, son Messi......jusqu’à laube de lAlleluja!

La grâce qui descend resplendit dans les hautes nuits de lIncipit de lAlleluja rejoint le crescendo des voix qui s’élèvent du bas. Comme dans une espèce de champ magnétique, elles se rapprochent et sharmonisent, et au sein dun tout qui nest plus ciel, ni terre, mais une perforation de la création!
La Pâque est ce passage, ce vide parfois creusé par la vie malgré nous, ce silence dur et assourdissant ouvert par la solitude dans certains destins, lobscurité abyssale dans laquelle il nous est arrivé de succomber et qui devient providentiellement, Kairos stratégique, une occasion improbable afin que la lumière réussisse finalement à passer.
Pâques, cest ne devenir rien dautre quun passage, un trou existentiel qui permet à un morceau de ciel de transpercer une partie du monde, fenêtre ouverte à travers laquelle la conscience poignardée adresse un regard à sa propre fragilité, une lance coupante empalée à déchirer le voile qui couvre lillusion d’être quelquun, ou pire, lillusion d’être meilleur.
Pâques, cest accepter le vide, devenir rien, et au centre du silence, permettre à la Grâce de nous rendre parfait!
Rendu parfait! Rendu signe moins! Ainsi rendu Pâques ! Non pas une destination mais un simple point de passage! Accepter que la mort nous traverse comme un cire qui, se consumant, devient lumière, accepter tout le temps nécessaire pour que la glace fonde et devienne eau, simple et transparente afin de nous ressusciter plus humbles et miséricordieux!
Choisir la porte étroite indiquée  par le Christ comme une condition de passage pour que le ciel touche la Terre et permette que le miracle advienne!
Miracle, qui comme en un miroir, nous est permis dentrevoir dans certains clair-obscurs mystérieux dune peinture, dans lintervalle entre deux notes dune musique, dans la parole « que le monde puisse souvrir » du poète, dans le silence de la création et surtout dans linspiration qui pousse un homme à faire un geste de charité envers une personne anonyme.

Hendel, à loccasion de la prime de son Messi, refusa d’être payé et donna toutes ses recettes en aumône à lhôpital de Dublin en disant:
Non je ne veux pas d’argent pour cette œuvre ! Jamais je n’en accepterai pour une œuvre que je ne dois pas à moi-même, mais à un Autre. Le profit en ira toujours aux malades et aux prisonniers. Car j’ai été moi-même malade, et elle m’a guéri. J’étais prisonnier et elle m’a délivré ! »



Jérome lit

À l’écoute de la demande croissante de conseils pour se joindre à l’Eucharistie sans pouvoir y assister physiquement, le Pape a récité jeudi lors de la messe matinale à la maison de Sainte-Marthe à Rome une magnifique prière de communion spirituelle attribuée à un saint espagnol. Une prière que le Souverain pontife récite chaque matin.


Silence en restant sur ce texte

https://www.youtube.com/watch?v=zKiFAKXrrUs


Tu fais ta demeure en nous



Tu es là présent livré pour nous (livré pour nous)
Toi le tout petit le serviteur
Toi le tout puissant humblement tu t'abaisses
Tu fais ta demeure en nous seigneur

Le pain que nous mangeons le vin que nous buvons
C'est ton corps et ton sang
Tu nous livres ta vie, tu nous ouvres ton cœur
Tu fais ta demeure en nous Seigneur

Tu es là présent livré pour nous (livré pour nous)
Toi le tout petit le serviteur
Toi le tout puissant humblement tu t’abaisses
Tu fais ta demeure en nous Seigneur

Par le don de ta vie tu désires aujourd'hui
Reposer dans nos cœurs
Brûler de charité, assoiffer d'être aimé
Tu fais ta demeure en nous Seigneur

Tu es là présent livré pour nous (livré pour nous)
Toi le tout petit le serviteur
Toi le tout puissant humblement tu t’abaisses
Tu fais ta demeure en nous Seigneur

Unie à ton amour tu nous veux pour toujours
Ostensoir du sauveur
En notre humanité tu rejoins l'égaré
Tu fais ta demeure en nous seigneur

Tu es là présent livré pour nous (livré pour nous)
Toi le tout petit le serviteur
Toi le tout puissant humblement tu t'abaisses
Tu fais ta demeure en nous Seigneur



Pascale lit  avec  Lucie, Claire et Régis :
Ressuscité !

Que me dis-tu au jour de Pâques ?
Quand tu parles du Ressuscité
J’entends déjà les murmures :
« De lui ?
Une autre fois ! »

Si tu veux, propose-moi Jésus.
Lui, je le vois, visage buriné,
Gorgé de soleil, homme de Galilée
Au parler coloré,
A l’image de ses collines un matin de printemps.

Mais parler du Ressuscité !
D’où viens-tu ?
Quelle est donc ta langue,
Langue vivante, ou langue morte ?

Conduis-moi dans le jardin,
Près de la tombe à la pierre roulée.
Que je vois ce grand vide
A l’emplacement du corps.

Laisse-moi sentir au plus intime
La plénitude.
Et comprendre la pierre désormais
Ouverte à l’infini de la présence.

Passe-moi ce livre qui me parle de Lui
Que perlent à mes yeux
Ces larmes qui ouvrent au mystère
Que brule mon cœur à la parole silencieuse !

Donne-moi de ce pain
Et je n’aurai plus faim.
Ce pain rompu pour le partage
Ce pain offert pour la route,
Et nourris-moi de sa présence.

Suscite en moi la vie nouvelle
La vie donnée par celui qui se donne.
Souffle en moi
Et verse sans mesure cet amour
Qui est sien.

Alors je saurai qu’il est là
Emmanuel,
Dieu à jamais présent
Jusqu’au bout avec moi
Et je pourrai crier Christ est ressuscité !

Pâques 2017 P. Louis Cesbron Chapelain de la chapelle Sainte-Thérèse d'Auteuil, Paris 16è (siège de l'Oeuvre des Apprentis d'Auteuil)                     http://www.spiritains.org/


Pour finir cette célébration nous vous proposons de dire ensemble la prière que le Seigneur nous a appris : Notre Père….



Nicole lit

Par le baptême, Dieu notre Père tu nous as plongés dans la mort et la vie du Ressuscité. Fais jaillir l’eau vive et donne-nous ton Esprit qui renouvelle toute chose

Nous vous invitons maintenant à vous signer avec l’eau vive issue de votre glaçon :
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit















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