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Appelés individuellement a entrer dans cette célébration..
Jérôme lit
En cette nuit pascale, où
Jésus Christ notre Seigneur est passé de la mort à la vie, nous répondons à
l’appel de l’Eglise qui invite ses enfants disséminés à travers le monde à
veiller et prier Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.
Lecture de la Genèse :
Au commencement, Dieu créa le ciel et
la terre. La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de
l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux. Dieu dit : « Que la
lumière soit. » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu
sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière « jour », il appela les
ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour.
Nicole lit
Et Dieu dit : « Qu’il y ait un
firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux. » Dieu fit le
firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui
sont au-dessus. Et ce fut ainsi. Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un
soir, il y eut un matin : deuxième jour.
Guiseppe lit
Et Dieu dit : « Les eaux qui sont
au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la
terre ferme. » Et ce fut ainsi. Dieu appela la terre ferme « terre », et il
appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : «
Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et que, sur la
terre, l’arbre à fruit donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence.
» Et ce fut ainsi. La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence,
selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa
semence. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour.
5 personnes appelées
Claire lit
Et Dieu dit : « Qu’il y ait des
luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils
servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ; et qu’ils
soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce
fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander
au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au
jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela
était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.
5 personnes appelées
Jérôme lit
Et Dieu dit : « Que les eaux
foisonnent d’une profusion d’êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus
de la terre, sous le firmament du ciel. » Dieu créa, selon leur espèce, les
grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et
foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui
volent. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit par ces paroles : «
Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se
multiplient sur la terre. » Il y eut un soir, il y eut un matin : cinquième
jour.
5 personnes appelées
Pascale lit
Et Dieu dit : « Que la terre produise
des êtres vivants selon leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages
selon leur espèce. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les bêtes sauvages selon leur
espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre
selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : « Faisons l’homme
à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de
la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de
toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. » Dieu créa l’homme à
son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les
bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et
soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et
de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. » Dieu dit encore : « Je
vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre,
et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture. À
tous les animaux de la terre, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui va et
vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne comme nourriture toute
herbe verte. » Et ce fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici
: cela était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : sixième jour.
5 personnes appelées
Guiseppe lit
Ainsi furent achevés le ciel et la
terre, et tout leur déploiement. Le septième jour, Dieu avait achevé l’œuvre
qu’il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait
faite.
Nicole lit
Ce passage de la sortie des ténèbres
rappelle le passage de l’évangile de Jean où Jésus annonce : « Moi je
suis la lumière du monde ». Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
mais aura la lumière de la vie. »
A l’occasion de notre
baptême, nous avons été appelés par notre prénom et nous avons reçu la lumière
du cierge pascal, symbole du Christ vivant, mort et ressuscité la nuit de
Pâques.
Aujourd'hui, nous sommes appelés au service de nos frères, notamment des plus
petits, des plus fragiles et nous sommes envoyés pour répandre la lumière du
Christ ressuscité autour de nous.
Sur fond musical du Messie de Haendel; un texte de Giuseppe lu par Tori
Il
revenait de jours et de mois de souffrance, d’inconfort: problèmes de santé, dettes économiques, solitude. Outre
l’envie de vivre, il avait
surtout perdu l’envie
de composer, de jouer, l’inspiration.
Pour un artiste, c’est
une sensation semblable à la
mort. En un brin de souffle aigu et définitif, Hendel aussi cria une nuit d’été en 1741: Mon Dieu, mon
Dieu, pourquoi m’as-tu
abandonner ?
Au milieu du désordre de sa chambre et d’une nuit insomniaque il
trouva un livret perdu du poète
Jennings avec la demande d’être
mis en musique. Il commence avec les paroles “console-toi !”
Ce sont elles les premières syllabes qui
imploraient d’être
transformées en
notes brillantes qui traversèrent
des nuits ténébreuses et désolantes avant qu’Hendel ne donne à la lumière son messie!
D’un trait, comme par magie, la puissance de
ces paroles devinrent comme un médicament, qui entrant dans son sang, enrôlait en amont du
soulagement, puis des caresses et donc l’embrassement de tout son être pour se transformer au
fond petit à
petit, en énergie,
en espoir et en une nouvelle inspiration!
Comme s’il était entré dans la nuée de la Transfiguration, de
par le fond sonore aphone du silence il commençait à sentir s’alléger sur les eaux de sa
conscience les premières
notes qui descendaient comme manne du ciel
A l’extrémité d’un tunnel sombre et désespéré il commença à écrire voir à transcrire. Ce fut presque
comme s’il était un simple scribe
auquel quelqu’un
dictait les notes que lui posait parfaitement sur son pentagramme.
S’abreuvant aux douces eaux de la vie, et se
nourrissant uniquement d’elles,
il écrivit pendant 21 jours
consécutifs, jours et nuits sans
pause, son Messi......jusqu’à l’aube de l’Alleluja!
La grâce qui descend resplendit dans les hautes
nuits de l’Incipit
de l’Alleluja rejoint le
crescendo des voix qui s’élèvent du bas. Comme dans une
espèce de champ magnétique, elles se rapprochent
et s’harmonisent, et au sein d’un tout qui n’est plus ciel, ni terre,
mais une perforation de la création!
La Pâque est ce passage, ce vide parfois creusé par la vie malgré nous, ce silence dur et
assourdissant ouvert par la solitude dans certains destins, l’obscurité abyssale dans laquelle il
nous est arrivé de
succomber et qui devient providentiellement, Kairos stratégique, une occasion
improbable afin que la lumière réussisse finalement à passer.
Pâques, c’est ne devenir rien d’autre qu’un passage, un trou
existentiel qui permet à un
morceau de ciel de transpercer une partie du monde, fenêtre ouverte à travers laquelle la
conscience poignardée
adresse un regard à sa
propre fragilité, une
lance coupante empalée à déchirer le voile qui couvre
l’illusion d’être quelqu’un, ou pire, l’illusion d’être meilleur.
Pâques, c’est accepter le vide, devenir rien, et au
centre du silence, permettre à la
Grâce de nous rendre parfait!
Rendu parfait! Rendu signe moins! Ainsi rendu
Pâques ! Non pas une
destination mais un simple point de passage! Accepter que la mort nous traverse
comme un cire qui, se consumant, devient lumière, accepter tout le temps
nécessaire pour que la glace
fonde et devienne eau, simple et transparente afin de nous ressusciter plus
humbles et miséricordieux!
Choisir la porte étroite indiquée par le Christ comme une condition de passage
pour que le ciel touche la Terre et permette que le miracle advienne!
Miracle, qui comme en un miroir, nous est
permis d’entrevoir
dans certains clair-obscurs mystérieux d’une peinture, dans l’intervalle entre deux notes
d’une musique, dans la parole
« que
le monde puisse s’ouvrir » du poète, dans le silence de la
création et surtout dans l’inspiration qui pousse un
homme à
faire un geste de charité
envers une personne anonyme.
Hendel, à l’occasion de la prime de son
Messi, refusa d’être
payé et donna toutes ses recettes
en aumône à l’hôpital de Dublin en disant:
Non je ne veux pas d’argent pour cette
œuvre ! Jamais je n’en accepterai pour une œuvre que je ne dois pas à
moi-même, mais à un Autre. Le profit en ira toujours aux malades et aux
prisonniers. Car j’ai été moi-même malade, et elle m’a guéri. J’étais prisonnier et elle
m’a délivré ! »
Jérome lit
À l’écoute de la demande croissante de conseils
pour se joindre à l’Eucharistie sans pouvoir y assister physiquement, le Pape a
récité jeudi lors de la messe matinale à la maison de Sainte-Marthe à Rome une
magnifique prière de communion spirituelle attribuée à un saint espagnol. Une
prière que le Souverain pontife récite chaque matin.
Silence en restant sur ce texte
https://www.youtube.com/watch?v=zKiFAKXrrUs
Tu fais ta demeure en nous ♪
Tu
es là présent livré pour nous (livré pour nous)
Toi le tout petit le serviteur
Toi le tout puissant humblement tu t'abaisses
Tu fais ta demeure en nous seigneur
Le pain que nous mangeons le vin que nous buvons
C'est ton corps et ton sang
Tu nous livres ta vie, tu nous ouvres ton cœur
Tu fais ta demeure en nous Seigneur
Tu es là présent livré pour nous (livré pour nous)
Toi le tout petit le serviteur
Toi le tout puissant humblement tu t’abaisses
Tu fais ta demeure en nous Seigneur
Par le don de ta vie tu désires aujourd'hui
Reposer dans nos cœurs
Brûler de charité, assoiffer d'être aimé
Tu fais ta demeure en nous Seigneur
Tu es là présent livré pour nous (livré pour nous)
Toi le tout petit le serviteur
Toi le tout puissant humblement tu t’abaisses
Tu fais ta demeure en nous Seigneur
Unie à ton amour tu nous veux pour toujours
Ostensoir du sauveur
En notre humanité tu rejoins l'égaré
Tu fais ta demeure en nous seigneur
Tu es là présent livré pour nous (livré pour nous)
Toi le tout petit le serviteur
Toi le tout puissant humblement tu t'abaisses
Tu fais ta demeure en nous Seigneur
Toi le tout petit le serviteur
Toi le tout puissant humblement tu t'abaisses
Tu fais ta demeure en nous seigneur
Le pain que nous mangeons le vin que nous buvons
C'est ton corps et ton sang
Tu nous livres ta vie, tu nous ouvres ton cœur
Tu fais ta demeure en nous Seigneur
Tu es là présent livré pour nous (livré pour nous)
Toi le tout petit le serviteur
Toi le tout puissant humblement tu t’abaisses
Tu fais ta demeure en nous Seigneur
Par le don de ta vie tu désires aujourd'hui
Reposer dans nos cœurs
Brûler de charité, assoiffer d'être aimé
Tu fais ta demeure en nous Seigneur
Tu es là présent livré pour nous (livré pour nous)
Toi le tout petit le serviteur
Toi le tout puissant humblement tu t’abaisses
Tu fais ta demeure en nous Seigneur
Unie à ton amour tu nous veux pour toujours
Ostensoir du sauveur
En notre humanité tu rejoins l'égaré
Tu fais ta demeure en nous seigneur
Tu es là présent livré pour nous (livré pour nous)
Toi le tout petit le serviteur
Toi le tout puissant humblement tu t'abaisses
Tu fais ta demeure en nous Seigneur
Pascale lit avec Lucie, Claire et Régis :
Ressuscité !
Que me dis-tu au jour de
Pâques ?
Quand tu parles du Ressuscité
J’entends déjà les murmures :
« De lui ?
Une autre fois ! »
Si tu veux, propose-moi Jésus.
Lui, je le vois, visage buriné,
Gorgé de soleil, homme de Galilée
Au parler coloré,
A l’image de ses collines un matin
de printemps.
Mais parler du Ressuscité !
D’où viens-tu ?
Quelle est donc ta langue,
Langue vivante, ou langue
morte ?
Conduis-moi dans le jardin,
Près de la tombe à la pierre roulée.
Que je vois ce grand vide
A l’emplacement du corps.
Laisse-moi sentir au plus intime
La plénitude.
Et comprendre la pierre désormais
Ouverte à l’infini de la présence.
Passe-moi ce livre qui me parle de
Lui
Que perlent à mes yeux
Ces larmes qui ouvrent au mystère
Que brule mon cœur à la parole
silencieuse !
Donne-moi de ce pain
Et je n’aurai plus faim.
Ce pain rompu pour le partage
Ce pain offert pour la route,
Et nourris-moi de sa présence.
Suscite en moi la vie nouvelle
La vie donnée par celui qui se
donne.
Souffle en moi
Et verse sans mesure cet amour
Qui est sien.
Alors je saurai qu’il est là
Emmanuel,
Dieu à jamais présent
Jusqu’au bout avec moi
Et je pourrai crier Christ est
ressuscité !
Pâques 2017 P. Louis Cesbron Chapelain de
la chapelle Sainte-Thérèse d'Auteuil, Paris 16è (siège de l'Oeuvre des
Apprentis d'Auteuil) http://www.spiritains.org/
Pour finir cette célébration nous vous
proposons de dire ensemble la prière que le Seigneur nous a appris : Notre
Père….
Nicole lit
Par
le baptême, Dieu notre Père tu nous as plongés dans la mort et la vie du
Ressuscité. Fais jaillir l’eau vive et donne-nous ton Esprit qui renouvelle
toute chose
Nous vous invitons maintenant à vous
signer avec l’eau vive issue de votre glaçon :
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit
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